Faut Pas S'Inquiéter - O' Carolan'S Concerto
Ah, il fait si beau c'matin
Le paradis s'étend de Quimper à Pékin
Faut pas s'inquiéter
Peinard, il suffit d'se transformer
Tout seul en trois chimpanzés
Il faut pas s'inquiéter
Trois chimpanzés
Un les mains sur la bouche
Un les mains sur les ouïes
Un les mains sur les yeux
Comme ces fameuses statuettes
Être à la fois sourd, aveugle et muet
Devient le rêve d'un être humain
Irresponsable et niais
Il faut pas s'inquiéter
Alors le paradis s'ouvre dans le vide de la tête
Pour être heureux, il faut que l'on s'entête
Ah, rien devant, rien derrière
L'oubli est salutaire
Évitons la moindre ornière
Fermons les paupières
Les sphincters, rien d'ouvert
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu n't'en souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir c'est fini
On dit que certains souffrent loin
Dans d'autres paysages
Peut-être, en tout cas
Rien de tel dans le voisinage
Dans l'immeuble, on se parle pas
De toute façon, du haut jusqu'en bas
Alors, du bout du monde, ça ne risque pas
Qu'importent les tropiques
Quel équateur qu'il soit
Tu es si bien chez toi
Surtout à l'intérieur de toi
Au fond d'toi, bien en toi
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu n't'en souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir c'est fini
Ah, bien sûr, il y a le télévisuel écran
Compère du yaourt et du p'tit verre de blanc
Il faut pas s'inquiéter
Le vrai et le faux mixés dans la joie
S'entremêlent à l'image, par ci par là
L'objectivité ça ne te concerne pas
Il faut pas s'inquiéter
Pourquoi vouloir différencier à l'écran
Les faux personnages de série B
Et les p'tits blacks vraiment en train d'crever?
Qu'importe le vrai
Pourvu qu'on ne le sache pas
Imaginaire de rien
On n'se réveillera pas
Il faut pas s'inquiéter
Tant qu'on a la santé
Un d'perdu, dix de retrouvés
Y a qu'à bidouiller, trafiquer, oublier
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu ne te souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir, c'est fini
Ah, il fait si beau, c'matin
Le paradis s'étend de Quimper à Pékin
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu ne te souviens guère
Quant à aujourd'hui
Dès ce soir, c'est fini
Il faut pas s'inquiéter
Le paradis s'étend de Quimper à Pékin
Faut pas s'inquiéter
Peinard, il suffit d'se transformer
Tout seul en trois chimpanzés
Il faut pas s'inquiéter
Trois chimpanzés
Un les mains sur la bouche
Un les mains sur les ouïes
Un les mains sur les yeux
Comme ces fameuses statuettes
Être à la fois sourd, aveugle et muet
Devient le rêve d'un être humain
Irresponsable et niais
Il faut pas s'inquiéter
Alors le paradis s'ouvre dans le vide de la tête
Pour être heureux, il faut que l'on s'entête
Ah, rien devant, rien derrière
L'oubli est salutaire
Évitons la moindre ornière
Fermons les paupières
Les sphincters, rien d'ouvert
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu n't'en souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir c'est fini
On dit que certains souffrent loin
Dans d'autres paysages
Peut-être, en tout cas
Rien de tel dans le voisinage
Dans l'immeuble, on se parle pas
De toute façon, du haut jusqu'en bas
Alors, du bout du monde, ça ne risque pas
Qu'importent les tropiques
Quel équateur qu'il soit
Tu es si bien chez toi
Surtout à l'intérieur de toi
Au fond d'toi, bien en toi
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu n't'en souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir c'est fini
Ah, bien sûr, il y a le télévisuel écran
Compère du yaourt et du p'tit verre de blanc
Il faut pas s'inquiéter
Le vrai et le faux mixés dans la joie
S'entremêlent à l'image, par ci par là
L'objectivité ça ne te concerne pas
Il faut pas s'inquiéter
Pourquoi vouloir différencier à l'écran
Les faux personnages de série B
Et les p'tits blacks vraiment en train d'crever?
Qu'importe le vrai
Pourvu qu'on ne le sache pas
Imaginaire de rien
On n'se réveillera pas
Il faut pas s'inquiéter
Tant qu'on a la santé
Un d'perdu, dix de retrouvés
Y a qu'à bidouiller, trafiquer, oublier
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu ne te souviens guère
Quant à aujourd'hui
Ce soir, c'est fini
Ah, il fait si beau, c'matin
Le paradis s'étend de Quimper à Pékin
De demain
Tu t'en laves les mains
Et d'hier
Tu ne te souviens guère
Quant à aujourd'hui
Dès ce soir, c'est fini
Il faut pas s'inquiéter
Credits
Writer(s): Francois Hadji Lazaro
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