La fièvre
Dans un coin de ma fièvre, s'embrasent les mots,
Ils flamboient dans la nuit, qui brûle mes verbes...
Un oiseau gigantesque, qui couve le monde,
Le plongeant dans l'obscur, de ses ailes de velours.
Et les flammes jaillissent, de la gorge imbibée,
Du cracheur de poèmes, qui tourne dans un cri.
Et les torches de feu, s'envolent dans le ciel,
Qui rougit de plaisir, se charge de fumée.
Et les tambours résonnent, mais ne s'essouflent pas,
Ils roulent à l'unisson, vers une vague transe.
Dans un coin de ma fièvre,
Je chuchote à tue-tête, des phrases qui crépitent,
Puis deviennent des cendres,
Dans un coin de ma fièvre...
Et le vent qui attise, les braises dans ma voix,
Et au fond de tes yeux, l'incendi se propage.
Je hurle sous la lune, je chante sans complexe,
Dans un coin de ma fièvre, sous la rage qui gronde.
Et j'embrasse la terre, qui rougit de pudeur,
Elle tourne de plus belle, m'emportant dans sa valse,
La musique accélère, crescendo je m'envole,
Je crie des mots nouveaux, en plaidant la folie.
Dans un coin de ma fièvre, la rosée s'évapore,
Sur mon torse brûlant, brandit sans peur vers l'avenir,
Et je perds connaissance, dans un dernier mirage,
Je retrouve la paix, primitive et sauvage.
Dans un coin de ma fièvre...
Ils flamboient dans la nuit, qui brûle mes verbes...
Un oiseau gigantesque, qui couve le monde,
Le plongeant dans l'obscur, de ses ailes de velours.
Et les flammes jaillissent, de la gorge imbibée,
Du cracheur de poèmes, qui tourne dans un cri.
Et les torches de feu, s'envolent dans le ciel,
Qui rougit de plaisir, se charge de fumée.
Et les tambours résonnent, mais ne s'essouflent pas,
Ils roulent à l'unisson, vers une vague transe.
Dans un coin de ma fièvre,
Je chuchote à tue-tête, des phrases qui crépitent,
Puis deviennent des cendres,
Dans un coin de ma fièvre...
Et le vent qui attise, les braises dans ma voix,
Et au fond de tes yeux, l'incendi se propage.
Je hurle sous la lune, je chante sans complexe,
Dans un coin de ma fièvre, sous la rage qui gronde.
Et j'embrasse la terre, qui rougit de pudeur,
Elle tourne de plus belle, m'emportant dans sa valse,
La musique accélère, crescendo je m'envole,
Je crie des mots nouveaux, en plaidant la folie.
Dans un coin de ma fièvre, la rosée s'évapore,
Sur mon torse brûlant, brandit sans peur vers l'avenir,
Et je perds connaissance, dans un dernier mirage,
Je retrouve la paix, primitive et sauvage.
Dans un coin de ma fièvre...
Credits
Writer(s): Julien Morand
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