Les yeux fermés

Rejoins-moi mon ange que ta déchéance
Trouve en moi son mécène
Rien ne m'est étrange je cueille ta licence
Et tes envies souveraines

Pas d'imprudence, belle abreuve-moi
De coupable indécence
Pas d'impudence, outrageons les lois
De cette sombre errance emporte-moi
Bien au-delà

Pour s'égarer où jamais l'on ne va
Est-ce que tout est mort déjà
Pour s'égarer où jamais l'on n'y va
Traversons la peur, le vide ces terres arides
Délivre-moi je vis les yeux fermés

Rejoins-moi mon ange dans la confidence
De ce précieux hymen
Pour que l'on mélange nos trop d'abstinences
Nos flammes indigènes

Quelle importance que tu sois la proie
Pour goûter l'allégeance
Quelle évidence, empruntons la voie
Quitte à la déviance, transporte-moi bien au-delà

Pour s'égarer où jamais l'on ne va
Est-ce que tout est mort déjà
Pour s'égarer où jamais l'on n'y va
Traversons la peur, le vide ces terres arides
Délivre-moi je vis les yeux fermés

Exquise victime qui veut qu'on l'opprime
Pour en trembler d'émoi
Ardente et ultime ma violence te sublime
Commençons le combat

Pour s'égarer où jamais l'on ne va
Est-ce que tout est mort déjà
Pour s'égarer où jamais l'on n'y va
Traversons la peur, le vide ces terres arides
Délivre-moi je vis les yeux fermés