De chez moi
J'espère un jour, épouser une femme de rêve
Comme j'espère écouter mes seizes sur une enceinte dorée
Donne moi un peu d'chance, un peu d'talent et ça va l'faire
Tout ça va calmer sans peine toutes ces voix va-t'en guerre
J'me fonds dans la masse des mecs passables, des gens moyens
De mes dix doigts j'aurais du faire des trucs de barge mais ce n'en est rien
La goutte de tiz' qui fait déborder l'verre comme unique anecdote
Un petit shot, videur me gifle, un peu de sang sur mon t-shirt
Perméable plus à la tiz' qu'aux conseils des gens qui m'aiment
A merveille j'maîtrise la flemme, la lassitude comme emblème
J'crée cette mécanique de rimes parfaites qui s'imbriquent sans cesse
Et donne vie à des milliers d'couplets sous forme de jolis seizes
De jolis fesses ça m'excite, j'tombe dans le piège comme Scratchy
Pour finir assis tout triste à penser à mon avenir
Dans ses yeux couleur de bière j'ai perçu l'imperceptible
Je n'ai guère pu l'intercepter, n'a-t-elle pas vu les signes
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Vas-y cherche dans la veste
J'ai du perdre les clés d'la caisse
J'crois que c'est clair j'sers à R
J'ai essayé mais ça m'semble complexe
J'ai le cervelet d'un amphibien
Les réflexes d'un môme moyen
Et je bave en fin de phrase, j'accuse retard de phase certain
Tu es belle ma chérie mais je suis frêle et pathétique
Je sais pas boire sans vomir et pas aimer sans me faire haïr
Et j'te demande un peu de patience ou au moins
De pas me tej' si j'suis étrange ou si j'te semble trop loin
Inventif comme Tesla, quand m'justifier j'dois
Pile en retard face aux heures qui passent j'suis inactif et j'pense pas
J'ponce pas car j'sais
Que la défonce me rend blême
Et je fronce les paupières quand j'aperçois mon ex
J'fais pas l'fier, c'est vrai, devant cette fille du trom'
J'ai tendance à cogiter comme un locked-in syndrome
Donc j'enfile mon Beats et je file fissa d'ici
Car l'envie de voir son visage tend vers moins l'infini
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Avec un peu d'chance ça va l'faire, ouais
Avec un peu d'chance ça va l'faire
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Je dois m'avouer que quand j'te parle j'ai pas trop d'crédibilité
Car mes tares sont mentales et mon déclin est passager
Au passage j'ai toujours du temps, simplement je m'en octroie pas
J'ai du travail et pas l'envie de voir sur le trône un autre roi qu'moi
J'estime peu d'choses en vrai, gramme de peuf' comme engrais
Devient keus' car trop j'en fais
Car j'ai peur frère de l'échec
J'effleure l'quart de mes objectifs
Écœuré par l'taf intensif
Égocentrique, cherche les phrases
Sans "je" c'est quasi impossible
Quand je stresse je mange, j'ai l'aspect pléthorique
J'comptais t'marier avant que ne vienne la calvitie
Mes embardées sont alcoolo-induites j'ai pas fait d'AVC
Même si t'as cru m'voir convulser lorsque j'ai cassé ta vaisselle
De ma vie c'est que l'début, je viens d'finir l'épilogue
J'coche des cases, case des potes
Et sur ce son la tête tu hoches
J'ai peur de rater le coche
À vouloir trop souvent me cacher
Je viens d'entendre six sons de cloche
Je crois qu'c'est l'heure d'aller me coucher
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Comme j'espère écouter mes seizes sur une enceinte dorée
Donne moi un peu d'chance, un peu d'talent et ça va l'faire
Tout ça va calmer sans peine toutes ces voix va-t'en guerre
J'me fonds dans la masse des mecs passables, des gens moyens
De mes dix doigts j'aurais du faire des trucs de barge mais ce n'en est rien
La goutte de tiz' qui fait déborder l'verre comme unique anecdote
Un petit shot, videur me gifle, un peu de sang sur mon t-shirt
Perméable plus à la tiz' qu'aux conseils des gens qui m'aiment
A merveille j'maîtrise la flemme, la lassitude comme emblème
J'crée cette mécanique de rimes parfaites qui s'imbriquent sans cesse
Et donne vie à des milliers d'couplets sous forme de jolis seizes
De jolis fesses ça m'excite, j'tombe dans le piège comme Scratchy
Pour finir assis tout triste à penser à mon avenir
Dans ses yeux couleur de bière j'ai perçu l'imperceptible
Je n'ai guère pu l'intercepter, n'a-t-elle pas vu les signes
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Vas-y cherche dans la veste
J'ai du perdre les clés d'la caisse
J'crois que c'est clair j'sers à R
J'ai essayé mais ça m'semble complexe
J'ai le cervelet d'un amphibien
Les réflexes d'un môme moyen
Et je bave en fin de phrase, j'accuse retard de phase certain
Tu es belle ma chérie mais je suis frêle et pathétique
Je sais pas boire sans vomir et pas aimer sans me faire haïr
Et j'te demande un peu de patience ou au moins
De pas me tej' si j'suis étrange ou si j'te semble trop loin
Inventif comme Tesla, quand m'justifier j'dois
Pile en retard face aux heures qui passent j'suis inactif et j'pense pas
J'ponce pas car j'sais
Que la défonce me rend blême
Et je fronce les paupières quand j'aperçois mon ex
J'fais pas l'fier, c'est vrai, devant cette fille du trom'
J'ai tendance à cogiter comme un locked-in syndrome
Donc j'enfile mon Beats et je file fissa d'ici
Car l'envie de voir son visage tend vers moins l'infini
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Avec un peu d'chance ça va l'faire, ouais
Avec un peu d'chance ça va l'faire
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Et je l'vois dans tes yeux que ce n'est pas normal
Et en soit, d'après eux, il y a d'quoi penser ça
Suis-je brillant? Hein? Ou à deux doigts d'être fou?
Et je fuis le monde des gens sains, pour y voir moins flou
Je dois m'avouer que quand j'te parle j'ai pas trop d'crédibilité
Car mes tares sont mentales et mon déclin est passager
Au passage j'ai toujours du temps, simplement je m'en octroie pas
J'ai du travail et pas l'envie de voir sur le trône un autre roi qu'moi
J'estime peu d'choses en vrai, gramme de peuf' comme engrais
Devient keus' car trop j'en fais
Car j'ai peur frère de l'échec
J'effleure l'quart de mes objectifs
Écœuré par l'taf intensif
Égocentrique, cherche les phrases
Sans "je" c'est quasi impossible
Quand je stresse je mange, j'ai l'aspect pléthorique
J'comptais t'marier avant que ne vienne la calvitie
Mes embardées sont alcoolo-induites j'ai pas fait d'AVC
Même si t'as cru m'voir convulser lorsque j'ai cassé ta vaisselle
De ma vie c'est que l'début, je viens d'finir l'épilogue
J'coche des cases, case des potes
Et sur ce son la tête tu hoches
J'ai peur de rater le coche
À vouloir trop souvent me cacher
Je viens d'entendre six sons de cloche
Je crois qu'c'est l'heure d'aller me coucher
Par ma fenêtre je regarde, et j'espère dans ma tête
Qu'une femme n'importe laquelle pense à moi en secret
A l'orée d'ma vie j'crois que que j'passerai pas l'quart
Et qu'j'épouserais qu'mon canap' si j'sors jamais de chez moi
Un clavier maître d'emprunt pour y poser ma voix
Une bouteille sans fin pour explorer la carte
Une centaine de bouquins pour tout connaître en soit
Il faut que j'arrête de m'plaindre mais je n'sais faire que ça, que ça...
Credits
Writer(s): Martin Blay
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