Le train de l'argent
Pour devenir, ça tue les gens
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
La passion est morte et l'avenir t'a piqué comme un crochet aux côtes
Toutes ces fois où j'ai foiré, j'ai fui puis je l'ai reproché aux autres
Ma foi n'ira pas dans les urnes, j'ai pu la confier aux notes
Maintenant tous les gens jouent aux durs, pire, ils veulent se plier aux bottes
Ils pensent repousser le mal en dessinant le chemin de Dieu
Le chemin des hommes est le plus tordu
Ouais c'est celui que je connais le mieux
Frère, j'ai cerné mes semblables aux détours de crimes
Exaltés sur Twitter, postés anonymes, ouais
Et c'est la bousculade, ici petit n'espère pas d'aide
C'est pas ce que tu es qui compte pour eux, non
C'est plutôt combien tu pèses
Regarde-les tous pressés, se pousser, se shooter, se piétiner
Arnaquer, détrousser les petits et
Piller le train sans avoir acheté le billet
À 26 dans la loco, le reste attend la vida loca
Les plus fragiles tombent dans la coco
Les plus malins attendent l'occas'
C'est le train qui s'élance et les gens qui déraillent, car l'enjeu est de taille
Tout le monde veut sa place, les serfs, les rois, les anges et les canailles
Dépenser tue le temps
La rue comme une montre, vois l'aiguille et suit le mouvement
Pour devenir, ça tue les gens
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
C'est la conso' qui tue le temps
La rue est une chienne et suit celui qui a des longues dents
Pour se hisser, ça tue les gens
Le monde se dessine à la fenêtre du train de l'argent
Et tout le monde veut prendre ce train-là
Tout le monde voudrait y monter
La moindre erreur d'aiguillage
C'est toi le premier qu'ils feront sauter
Tous pressés d'arriver dans la ville du bonheur où la gare s'appelle Dollars
Tous stressés à l'idée de rater le départ et de perdre sa part
Un œil sur le gun, un œil sur le pognon
Une main sur le pétrole et une main sur les canons
Trop de gens sur les quais
Ouvriers et laquais
Gentilshommes, riches et patrons
Tous attendent le wagon
L'alibi c'est quoi, le respect de la pure liberté, c'est le prix
Si c'est ça qu'on décide, on barre d'une croix nos récits
Remonte les rails de ce terminus jusqu'aux origines
La ruée vers le cash, l'appétit du gain
Accouchent tout le temps des pires des régimes
Toutes les formes d'aigreur défilent déguisées en luttes
Et toutes ces belles promesses qui dissimulent un gros paquet de flûtes
Les chefs de gare investissent tout le fric qu'ils se font dans les stocks
Du paquet de billes au paquet de clopes
Au paquet de weed, au sachet de coke
Dépenser tue le temps
La rue comme une montre, vois l'aiguille et suit le mouvement
Pour devenir, ça tue les gens
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
C'est la conso' qui tue le temps
La rue est une chienne et suit celui qui a des longues dents
Pour se hisser, ça tue les gens
Le monde se dessine à la fenêtre du train de l'argent
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
Je préfère demain à la veille, la paix à la paye
On vient d'une ville où l'espoir et les rêves s'enterrent à la pelle
Allez, resserrez les rangs, très peu répondent à l'appel
Couchés dans les caisses, ils meurent jeunes
Mon Dieu, leurs parents me font de la peine
Dites-leur qu'un train est passé sur les cœurs de leurs fils
Et que l'époque, elle, roulée dans les pires de leurs vices
Plantés dans les bas-fonds cette vie, gommés les sourires
Paranoïaques avec tant de bifs, bien scellés dans le plafond
Putain de train de l'argent défendu au Smith et Wesson, bam
Droit vers l'avant conçu pour collecter les sommes, grave
J'veux que les miens n'y montent pas
J'veux que mes gosses se tirent de là
J'veux qu'ils dansent autour du monde loin de là où on ne respire pas
Embarqués de force au cœur d'une course où des fous tiennent le guidon
Ils creusent nos tombes, en creusant le sol, jusqu'à Armaggedon
Quand le monde gobe l'info donnée sur mensonge.com
L'histoire retiendra, ouais, la vérité d'Halliburton
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
La passion est morte et l'avenir t'a piqué comme un crochet aux côtes
Toutes ces fois où j'ai foiré, j'ai fui puis je l'ai reproché aux autres
Ma foi n'ira pas dans les urnes, j'ai pu la confier aux notes
Maintenant tous les gens jouent aux durs, pire, ils veulent se plier aux bottes
Ils pensent repousser le mal en dessinant le chemin de Dieu
Le chemin des hommes est le plus tordu
Ouais c'est celui que je connais le mieux
Frère, j'ai cerné mes semblables aux détours de crimes
Exaltés sur Twitter, postés anonymes, ouais
Et c'est la bousculade, ici petit n'espère pas d'aide
C'est pas ce que tu es qui compte pour eux, non
C'est plutôt combien tu pèses
Regarde-les tous pressés, se pousser, se shooter, se piétiner
Arnaquer, détrousser les petits et
Piller le train sans avoir acheté le billet
À 26 dans la loco, le reste attend la vida loca
Les plus fragiles tombent dans la coco
Les plus malins attendent l'occas'
C'est le train qui s'élance et les gens qui déraillent, car l'enjeu est de taille
Tout le monde veut sa place, les serfs, les rois, les anges et les canailles
Dépenser tue le temps
La rue comme une montre, vois l'aiguille et suit le mouvement
Pour devenir, ça tue les gens
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
C'est la conso' qui tue le temps
La rue est une chienne et suit celui qui a des longues dents
Pour se hisser, ça tue les gens
Le monde se dessine à la fenêtre du train de l'argent
Et tout le monde veut prendre ce train-là
Tout le monde voudrait y monter
La moindre erreur d'aiguillage
C'est toi le premier qu'ils feront sauter
Tous pressés d'arriver dans la ville du bonheur où la gare s'appelle Dollars
Tous stressés à l'idée de rater le départ et de perdre sa part
Un œil sur le gun, un œil sur le pognon
Une main sur le pétrole et une main sur les canons
Trop de gens sur les quais
Ouvriers et laquais
Gentilshommes, riches et patrons
Tous attendent le wagon
L'alibi c'est quoi, le respect de la pure liberté, c'est le prix
Si c'est ça qu'on décide, on barre d'une croix nos récits
Remonte les rails de ce terminus jusqu'aux origines
La ruée vers le cash, l'appétit du gain
Accouchent tout le temps des pires des régimes
Toutes les formes d'aigreur défilent déguisées en luttes
Et toutes ces belles promesses qui dissimulent un gros paquet de flûtes
Les chefs de gare investissent tout le fric qu'ils se font dans les stocks
Du paquet de billes au paquet de clopes
Au paquet de weed, au sachet de coke
Dépenser tue le temps
La rue comme une montre, vois l'aiguille et suit le mouvement
Pour devenir, ça tue les gens
On veut aller encore plus vite assis dans le train de l'argent
C'est la conso' qui tue le temps
La rue est une chienne et suit celui qui a des longues dents
Pour se hisser, ça tue les gens
Le monde se dessine à la fenêtre du train de l'argent
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
(Money train, money train)
Je préfère demain à la veille, la paix à la paye
On vient d'une ville où l'espoir et les rêves s'enterrent à la pelle
Allez, resserrez les rangs, très peu répondent à l'appel
Couchés dans les caisses, ils meurent jeunes
Mon Dieu, leurs parents me font de la peine
Dites-leur qu'un train est passé sur les cœurs de leurs fils
Et que l'époque, elle, roulée dans les pires de leurs vices
Plantés dans les bas-fonds cette vie, gommés les sourires
Paranoïaques avec tant de bifs, bien scellés dans le plafond
Putain de train de l'argent défendu au Smith et Wesson, bam
Droit vers l'avant conçu pour collecter les sommes, grave
J'veux que les miens n'y montent pas
J'veux que mes gosses se tirent de là
J'veux qu'ils dansent autour du monde loin de là où on ne respire pas
Embarqués de force au cœur d'une course où des fous tiennent le guidon
Ils creusent nos tombes, en creusant le sol, jusqu'à Armaggedon
Quand le monde gobe l'info donnée sur mensonge.com
L'histoire retiendra, ouais, la vérité d'Halliburton
Credits
Writer(s): Philippe Tristan Fragione, Geoffroy Mussard, Eric Mazel
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