L'olympe des infortunes
C'est une décharge à l'écart avec des tas de barils qui crament
Ils brûlent de mille feux comme une guirlande faite de flammes
C'est l'olympe des insoumis autant que l'olympe des infortunes
Au milieu de ce fourbi inutile d'avoir de la thune
Le coin est un peu crasseux c'est pas un château en Espagne
Un amas de bordel poussiéreux exposé plein sud, en pleine cagne
Avec une odeur de poiscaille, de mauvais shit et de friture
Avec la musique des bouteilles qui teintent contre les murs
Un roman de Khadra illustre bien ce mystère
Qui parle des fils de rien qui s'enrichissent de la misère
Les codes sociaux sont différents mais c'est pas la loi du plus fort
Même une épave de Citroën peut devenir un château fort
Dans ce monde entre parenthèses c'est pas non plus la loi du plus juste
On se maquille à l'opinel, on s'habille un peu vétuste
Tout le monde trouve une place à grand renfort de sourires
Et les anciens font vivre les nuits en racontant leurs souvenirs
Les paumés qui vivent dans ce trou n'ont que faire de l'extérieur
Pour voyager ils ferment les yeux et se projettent dans la lueur
Étincelante des phares au loin qui sillonnent le périphérique
Ils prennent des bateaux mouches aux chauffeurs épileptiques
Qui les noient dans les flashs aveuglants d'une route de campagne en automne
Qui les couchent sur les seins brûlants des plus belles amazones
Et quand ils rouvrent leurs paupières aux contours noircis par la vie
C'est comme s'ils avaient vu la mer ou les palais d'Andalousie
Là bas les gens ne cherchent pas leurs mots ils se contentent de l'essentiel
Le dico du coin c'est l'argot, un langage universel
Ça braille du matin au soir et chaque parole trouve du sens
Ça baille aux corneilles dans le noir pour que rétrécisse l'insolence
Ce petit coin est atemporel, si t'y passais une semaine
Tu serais incapable de le dater c'est le plus beau des poème
Ça te prend au cœur, ça remue tes tripes même dans tout ce que ça a de plus moche
Ça te troue le cul, ça te fout la frite malgré les différents sons de cloches
C'est l'anarchie, l'auto-gestion, la gestion de rien du tout, le bronx
C'est un petit bout d'anonymat, rangé dans l'ombre avec les monstres
Qui font peur aux bonnes gens, et auxquels les bonnes gens font peur
Loin du tumulte, du vacarme, de la vie de ceux qui regardent l'heure.
Ils brûlent de mille feux comme une guirlande faite de flammes
C'est l'olympe des insoumis autant que l'olympe des infortunes
Au milieu de ce fourbi inutile d'avoir de la thune
Le coin est un peu crasseux c'est pas un château en Espagne
Un amas de bordel poussiéreux exposé plein sud, en pleine cagne
Avec une odeur de poiscaille, de mauvais shit et de friture
Avec la musique des bouteilles qui teintent contre les murs
Un roman de Khadra illustre bien ce mystère
Qui parle des fils de rien qui s'enrichissent de la misère
Les codes sociaux sont différents mais c'est pas la loi du plus fort
Même une épave de Citroën peut devenir un château fort
Dans ce monde entre parenthèses c'est pas non plus la loi du plus juste
On se maquille à l'opinel, on s'habille un peu vétuste
Tout le monde trouve une place à grand renfort de sourires
Et les anciens font vivre les nuits en racontant leurs souvenirs
Les paumés qui vivent dans ce trou n'ont que faire de l'extérieur
Pour voyager ils ferment les yeux et se projettent dans la lueur
Étincelante des phares au loin qui sillonnent le périphérique
Ils prennent des bateaux mouches aux chauffeurs épileptiques
Qui les noient dans les flashs aveuglants d'une route de campagne en automne
Qui les couchent sur les seins brûlants des plus belles amazones
Et quand ils rouvrent leurs paupières aux contours noircis par la vie
C'est comme s'ils avaient vu la mer ou les palais d'Andalousie
Là bas les gens ne cherchent pas leurs mots ils se contentent de l'essentiel
Le dico du coin c'est l'argot, un langage universel
Ça braille du matin au soir et chaque parole trouve du sens
Ça baille aux corneilles dans le noir pour que rétrécisse l'insolence
Ce petit coin est atemporel, si t'y passais une semaine
Tu serais incapable de le dater c'est le plus beau des poème
Ça te prend au cœur, ça remue tes tripes même dans tout ce que ça a de plus moche
Ça te troue le cul, ça te fout la frite malgré les différents sons de cloches
C'est l'anarchie, l'auto-gestion, la gestion de rien du tout, le bronx
C'est un petit bout d'anonymat, rangé dans l'ombre avec les monstres
Qui font peur aux bonnes gens, et auxquels les bonnes gens font peur
Loin du tumulte, du vacarme, de la vie de ceux qui regardent l'heure.
Credits
Writer(s): Pierre-hugo Coste
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