Mardi gras

T'embrases la Lune quand tu la mates
En un regard t'y mets le feu
Tes pupilles c'est vraiment de la frappe
Et l'incendie n'est plus qu'un jeu

Quand tu dégages c'est la douche froide
J'ai plus de gaz dans le réservoir
Tu me laisses comme un connard en rad
Qui cultive du désespoir

C'est un combat de tous les instants
Auquel je prends part dans l'octogone
Mon fruit du démon c'est le temps
Qui me plante dans la zone

Perdu d'avance tu peux te barrer
Chacun peut tracer sur sa route
Mais ma route n'est jamais tracée
Chacune de mes images se floute

Je te voyais comme une ennemie vivant dans la rivalité
Monstre grimé pour un mardi gras qui tournerait au salé
Mes larmes prenaient un goût de fer, et tous mes bleus viraient au noir
J'avais très envie d'ordinaire mais je ne voulais plus y croire

On a un peu joué les marioles
On s'est tendu quelques pièges
Chacun son tour à tour de rôle
Toi m'as jeté moi je t'ai tej

Tu m'as collé quelques mandales
J'ai encaissé sans dire un mot
J'ai joué le mec vraiment pas banal
Le mec à fleur de peau

Quand tu m'as sanglé le cœur
J'ai mis le mode Super Sayen
J'ai attendu qu'enfin sonne l'heure
Où tu m'écrirais des poèmes

Mais dans la nuit, dans le vent
La chaleur n'émanait que de moi
Dans l'eau gelée dans le courant
J'étais un pantin en émoi

Je te voyais comme une ennemie vivant dans la rivalité
Monstre grimé pour un mardi gras qui tournerait au salé
Mes larmes prenaient un goût de fer, tous mes bleus viraient au noir
J'avais très envie d'ordinaire mais je ne voulais plus y croire

Puis la mascarade a pris fin
Notre avenir m'a semblé si vaste
Tu as fait virevolter mon chagrin
Quand tu as fait tomber ton masque

J'ai perdu tout sens commun
Quand t'ai vue nue, même habillée
Quand tu as lâché ce désir feint
De vouloir nous résister

Tout s'est bousculé en moi
Dans une ribambelle d'émotions
La peur fait faire n'importe quoi
Elle m'a transformé en poison

Chaque goutte de mon incertitude
Le moindre semblant de ma frayeur
Ont fait tomber en désuétude
Ce qui aurait pu être du bonheur

Je t'ai perçue comme une ennemie dont l'amour pouvait me détruire
Caché derrière ma peur du vide je n'ai rien fait d'autre que fuir
Mes larmes sont toujours de fer et ma peau froide comme le marbre
J'aimerai tant goûter l'ordinaire, j'aimerai tant enfin y croire



Credits
Writer(s): Pierre-hugo Coste
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