Bas les masques
Viens, viens rêver
Mets ton masque, cache ton visage
Viens, plonge dans le mirage
Un soir de novembre
Après la pluie, rue Saint-Laurent
Depuis deux heures elle attend
Coincée contre les autres
Otages du portier qui prend son temps
La pleine lune fait tout briller
Même les morceaux d'asphalte mouillé
Dans un coin, des bouteilles éclatées
Au fond d'la rue, la porte s'ouvre enfin
Elle voit des marches, un couloir sans fin
Dans sa tête une seule idée
Impatiente dans sa jupe trop serrée
Elle ouvre encore plus grand son corsage
Pose un feint sourire sur son visage
La ronde infernale peut... commencer
Heureuse et noyée dans la foule pour une aut' nuit aux mille échos
Dans le tumulte où s'entremêlent
Cent voix, cent têtes et cent mille mots
Elle se grise des corps qui s'agitent prête à céder dès qu'on l'invite
Dans le futile espoir d'oublier qu'elle reste souvent seule... à rêver
Sous les lumières aveuglantes... tous les visages vont s'estomper
Fardées de couleurs violentes tout autour... les mêmes poupées
C'est au rythme de ma musique qu'elles remuent sur leurs talons hauts
Poussent les mêmes rires qui sonnent faux
Comme leurs rondeurs exagérées
Qu'elles ne veulent surtout pas cacher
... pas au prix qu'elles ont payé
Viens, viens danser
Mets ton masque, cache ton visage
Viens, plonge dans le mirage
Derrière ma console et les hauts-parleurs
J'suis maîtresse du bruit, des projecteurs
Laissant errer mon âme, je pose mon regard
Sur toutes ces têtes qui se balancent au hasard
Sans qu'elle et ses amies sachent que j'existe
J'insiste inquiète à ce jeu qui persiste
Où personne au fond ne trouve rien d'amusant
Comment rire quand il n'y a que des perdants?
Viens, reviens rêver
Remets ton masque, cache ton visage
Viens, replonge dans le mirage
Soir après soir je l'admire en secret
Consternée chaque fois qu'elle se laisse leurrer
Par un autre mâle aux formes grotesques
Posté au bar ses complices à l'affût
Moi, silencieuse en son nom je proteste lorsqu'elle part
Avec le premier venu
Dans une autre nuit aux mille lumières
Où sous l'assaut des hormones
...la séduction s'est perdue
Mets ton masque, cache ton visage
Viens, plonge dans le mirage
Un soir de novembre
Après la pluie, rue Saint-Laurent
Depuis deux heures elle attend
Coincée contre les autres
Otages du portier qui prend son temps
La pleine lune fait tout briller
Même les morceaux d'asphalte mouillé
Dans un coin, des bouteilles éclatées
Au fond d'la rue, la porte s'ouvre enfin
Elle voit des marches, un couloir sans fin
Dans sa tête une seule idée
Impatiente dans sa jupe trop serrée
Elle ouvre encore plus grand son corsage
Pose un feint sourire sur son visage
La ronde infernale peut... commencer
Heureuse et noyée dans la foule pour une aut' nuit aux mille échos
Dans le tumulte où s'entremêlent
Cent voix, cent têtes et cent mille mots
Elle se grise des corps qui s'agitent prête à céder dès qu'on l'invite
Dans le futile espoir d'oublier qu'elle reste souvent seule... à rêver
Sous les lumières aveuglantes... tous les visages vont s'estomper
Fardées de couleurs violentes tout autour... les mêmes poupées
C'est au rythme de ma musique qu'elles remuent sur leurs talons hauts
Poussent les mêmes rires qui sonnent faux
Comme leurs rondeurs exagérées
Qu'elles ne veulent surtout pas cacher
... pas au prix qu'elles ont payé
Viens, viens danser
Mets ton masque, cache ton visage
Viens, plonge dans le mirage
Derrière ma console et les hauts-parleurs
J'suis maîtresse du bruit, des projecteurs
Laissant errer mon âme, je pose mon regard
Sur toutes ces têtes qui se balancent au hasard
Sans qu'elle et ses amies sachent que j'existe
J'insiste inquiète à ce jeu qui persiste
Où personne au fond ne trouve rien d'amusant
Comment rire quand il n'y a que des perdants?
Viens, reviens rêver
Remets ton masque, cache ton visage
Viens, replonge dans le mirage
Soir après soir je l'admire en secret
Consternée chaque fois qu'elle se laisse leurrer
Par un autre mâle aux formes grotesques
Posté au bar ses complices à l'affût
Moi, silencieuse en son nom je proteste lorsqu'elle part
Avec le premier venu
Dans une autre nuit aux mille lumières
Où sous l'assaut des hormones
...la séduction s'est perdue
Credits
Writer(s): Martine Corbeil
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