Itachi
J'aime trop la vie
Mais j'suis fasciné par la mort
C'est fou d'avoir le coeur rempli
Dans un moment qui vide le corps
J'commence déjà prétentieux j'pense étayer les maux du monde
Facile de voir tout en noir quand la lumière projette son ombre
Depuis petit j'suis éponge, les larmes qui rythmaient mes sonnets
J'fais mes armes depuis l'école le rap qui vient pour m'essorer
Tu sais j'pense qu'on est perdu, capitalisme ou pas on crève
La vérité c'est une serrure mais ce monde fournit pas les clés
Des années que j'me questionne pourquoi les regards sont si ternes?
Pourquoi chacun veut s'échapper, brûler son quotidien l'été?
Garde tes vacances au soleil elles intéressent pas mon esprit
Il peut déprimer en Espagne, trouver l'ivresse un soir de pluie
J'me sens si seul perdu comme un fou, quand la fête bat son plein
Tu vois cette angoisse qui remonte face à la foule qui boit son vin
Te méprends pas moi j'aime danser à m'en péter les os
J'aime développer des relations à en perdre les autres
J'aime faire l'amour en fusionnant deux corps
Pour en perdre les eaux
Me plonger dans le regard d'une femme à en perdre les mots
Tellement naïf pour tellement d'injustices que j'suis apolitique
7 milliards d'êtres humains c'est compliqué à gouverner
J'me suis écarté des complots, fantasmer c'est pas prolifique
J'ai appris qu'le pire des vices c'est d'faire des généralités
Ça nous rassure tellement, de simplifier c'qui est complexe
Quand j'revois tous mes Disney, y a les gentils et les moins bons
C'est très vite qu'on choisira notre camps
Le schéma c'est le même
On voit les autres comme des ennemis
Notre discours n'a qu'une version
J'étais bercé par des garçons soucieux de devenir des héros
Par des femmes prisent en faire-valoir
Soucieuses du désir qu'on les autres
Par un physique qui veulent 8% de masse grasse
Quitte à déprimer d'vant l'assiette et ne pas s'aimer d'vant la glace
La bien-pensance j'la baiserais tous les jours
Mais j'ai peur de m'faire mal
Qui développe ses vertus, étale rarement les siennes aux autres
La modestie c'est le silence des victoires que l'on envisage
L'empathie c'est embrasser un poumon qui respire sous l'eau
J'en veux à l'humain dans sa chair, lui qu'a su nourrir ses projets
Lui qui voyait déjà la lune comme un endroit où s'y garer
Lui qui redéfinit les causes, donne tout son sens à l'effet
Qu'entretient ses ambitions comme un abîme où s'y noyer
Lui qu'a su développer la mort, si bien rallonger la vie
Lui qu'a la poussée d'Archimède mais qui fait couler son navire
Lui qu'a su écouter l'enfance, qui reconnaît sa vraie valeur
Le même qui marie à 12 ans, des êtres innocents qu'on déflore
Donc j'suis conscient c'est bien la mer à boire
L'ignorance brûle dans nos gorges, ressens le goût qu'elle a
Comment mesurer mes actions
Être à l'écoute de mes échos
Comment faire un tout dans ce monde
Quand incomplets sont les axiomes
Donc j'suis conscient c'est bien la mer à boire
L'ignorance brûle dans nos gorges, ressens le goût qu'elle a
Comment mesurer mes actions, être à l'écoute de mes échos
Tu connais j'viens d'la montagne, j'ai l'coeur si dur dans ta ville
J'me retrouve dans la nature quand j'me sens perdu dans ma vie
Si les rapports sociaux me manquent
J'apprends à supporter mon être
L'introspection me hante, c'est à moi qu'j'écris des lettres
Si l'être l'humain s'nourrit d'images
Les réseaux lui donnent à manger
On met nos photos sur des pages
Mais l'objectif n'a pas changé
On est passé du vide de soi à la vacuité de nos faits
On est passé de seul à seul sauf que maintenant tout m'monde le sait
J'emmerde cette culture du corps elle confond l'désir et l'amour
La vérité s'trouve à 3,15, notre raison ne fait qu'un tour
10 ans que j'fais des pompes, l'esprit s'est vidé sous l'Atlas
Le coeur en pierre abrogé des moqueries pour lutter dans la classe
Moi j'ai aucun problème, sexualise ton corps
Mais on a pas la même vision quand c'est l'égo qui nous déforme
C'est pas comme si on savait pas
On vend l'désir depuis la nuit des temps
Puis ça rapporte tellement que j'vois de tout à travers mon écran
J'aime trop la vie mais j'suis fasciné par la mort
C'est fou d'avoir le coeur rempli dans un moment qui vide le corps
Pourquoi j'ressens l'amour du monde
Quand se partage la mort des miens?
Pourquoi je me sens si fragile et si puissant en même temps?
Si les réponses se trouvent jamais, j'continue d'poser des questions
La finalité du bonheur s'trouve-t-elle au sein d'son cheminement?
Faut-il s'allier à ses démons pour se libérer de l'angoisse?
Comment trouver sa place dans c'monde dans l'infinité d'son espace?
Mais j'suis fasciné par la mort
C'est fou d'avoir le coeur rempli
Dans un moment qui vide le corps
J'commence déjà prétentieux j'pense étayer les maux du monde
Facile de voir tout en noir quand la lumière projette son ombre
Depuis petit j'suis éponge, les larmes qui rythmaient mes sonnets
J'fais mes armes depuis l'école le rap qui vient pour m'essorer
Tu sais j'pense qu'on est perdu, capitalisme ou pas on crève
La vérité c'est une serrure mais ce monde fournit pas les clés
Des années que j'me questionne pourquoi les regards sont si ternes?
Pourquoi chacun veut s'échapper, brûler son quotidien l'été?
Garde tes vacances au soleil elles intéressent pas mon esprit
Il peut déprimer en Espagne, trouver l'ivresse un soir de pluie
J'me sens si seul perdu comme un fou, quand la fête bat son plein
Tu vois cette angoisse qui remonte face à la foule qui boit son vin
Te méprends pas moi j'aime danser à m'en péter les os
J'aime développer des relations à en perdre les autres
J'aime faire l'amour en fusionnant deux corps
Pour en perdre les eaux
Me plonger dans le regard d'une femme à en perdre les mots
Tellement naïf pour tellement d'injustices que j'suis apolitique
7 milliards d'êtres humains c'est compliqué à gouverner
J'me suis écarté des complots, fantasmer c'est pas prolifique
J'ai appris qu'le pire des vices c'est d'faire des généralités
Ça nous rassure tellement, de simplifier c'qui est complexe
Quand j'revois tous mes Disney, y a les gentils et les moins bons
C'est très vite qu'on choisira notre camps
Le schéma c'est le même
On voit les autres comme des ennemis
Notre discours n'a qu'une version
J'étais bercé par des garçons soucieux de devenir des héros
Par des femmes prisent en faire-valoir
Soucieuses du désir qu'on les autres
Par un physique qui veulent 8% de masse grasse
Quitte à déprimer d'vant l'assiette et ne pas s'aimer d'vant la glace
La bien-pensance j'la baiserais tous les jours
Mais j'ai peur de m'faire mal
Qui développe ses vertus, étale rarement les siennes aux autres
La modestie c'est le silence des victoires que l'on envisage
L'empathie c'est embrasser un poumon qui respire sous l'eau
J'en veux à l'humain dans sa chair, lui qu'a su nourrir ses projets
Lui qui voyait déjà la lune comme un endroit où s'y garer
Lui qui redéfinit les causes, donne tout son sens à l'effet
Qu'entretient ses ambitions comme un abîme où s'y noyer
Lui qu'a su développer la mort, si bien rallonger la vie
Lui qu'a la poussée d'Archimède mais qui fait couler son navire
Lui qu'a su écouter l'enfance, qui reconnaît sa vraie valeur
Le même qui marie à 12 ans, des êtres innocents qu'on déflore
Donc j'suis conscient c'est bien la mer à boire
L'ignorance brûle dans nos gorges, ressens le goût qu'elle a
Comment mesurer mes actions
Être à l'écoute de mes échos
Comment faire un tout dans ce monde
Quand incomplets sont les axiomes
Donc j'suis conscient c'est bien la mer à boire
L'ignorance brûle dans nos gorges, ressens le goût qu'elle a
Comment mesurer mes actions, être à l'écoute de mes échos
Tu connais j'viens d'la montagne, j'ai l'coeur si dur dans ta ville
J'me retrouve dans la nature quand j'me sens perdu dans ma vie
Si les rapports sociaux me manquent
J'apprends à supporter mon être
L'introspection me hante, c'est à moi qu'j'écris des lettres
Si l'être l'humain s'nourrit d'images
Les réseaux lui donnent à manger
On met nos photos sur des pages
Mais l'objectif n'a pas changé
On est passé du vide de soi à la vacuité de nos faits
On est passé de seul à seul sauf que maintenant tout m'monde le sait
J'emmerde cette culture du corps elle confond l'désir et l'amour
La vérité s'trouve à 3,15, notre raison ne fait qu'un tour
10 ans que j'fais des pompes, l'esprit s'est vidé sous l'Atlas
Le coeur en pierre abrogé des moqueries pour lutter dans la classe
Moi j'ai aucun problème, sexualise ton corps
Mais on a pas la même vision quand c'est l'égo qui nous déforme
C'est pas comme si on savait pas
On vend l'désir depuis la nuit des temps
Puis ça rapporte tellement que j'vois de tout à travers mon écran
J'aime trop la vie mais j'suis fasciné par la mort
C'est fou d'avoir le coeur rempli dans un moment qui vide le corps
Pourquoi j'ressens l'amour du monde
Quand se partage la mort des miens?
Pourquoi je me sens si fragile et si puissant en même temps?
Si les réponses se trouvent jamais, j'continue d'poser des questions
La finalité du bonheur s'trouve-t-elle au sein d'son cheminement?
Faut-il s'allier à ses démons pour se libérer de l'angoisse?
Comment trouver sa place dans c'monde dans l'infinité d'son espace?
Credits
Writer(s): Luca Voisin
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