Naissance

Je vois l'idiocratie qui monte en puissance
La liberté posée sur la balance
La plupart des gens semble s'en battre les couilles
Volonté d'faire laisse la place à la rouille
La paresse pèse lourd
Démocratie brisée système défectueux qui veut nous désenchanter
On a vendu nos âmes pour acheter des produits
On a vendu nos femmes puis vendu nos amis pour acheter des armes
On survit à l'ennui pour cracher du profit, du profit et des larmes
Ils nous endorment, ils nous réfrènent
Tous ces connards, mais putain putain qui les freine?
Réveille-toi!
Mieux vaut la mort du corps que la mort du cœur
Le monde sature
Des millions de fanatiques se battent
Pour piller les ressources du globe
Pendant qu'un autre million se dit connecté à la nature
Mais ne s'intéresse qu'à leur propre gueule
Alors quoi? Mais putain où sont les rageux, les dalleux, les humains
Qui croyaient en nos rêves, la possibilité d'un autre chemin?
(Les humains ne voient pas plus de trois jours
En avant et 1 heure en arrière
Des petits humains aveugles et sans mémoire)
Incapable de dire non aux règles absurdes
Je deviens un idiot de plus dans la masse
Implacable foule aux futurs abstraits
La raison se cache, se casse et s'efface
Je garde la tête haute, un sourire sur le masque
Gagné par la traître honte
S'ouvre sur le vide
Une blessure profonde
Une putain de fosse à merde
Frappée par la marque du vice et de la haine
Abandonné des hommes
Hommage aux monstrueux rois
Souverain d'un pauvre royaume
De tous les monstres, je suis la voix
J'ai marché dans les montagnes jusqu'à me perdre
La bouche asséchée irritée par le sel
Le soleil me brûle et j'ai les mains en sang
Du sable dans mon cœur plus la notion du temps
Voilà enfin la fin du voyage
Devant moi un monde, un mirage de nuages
Les larmes coulent sur mon visage
La joie m'abreuve et me lave
Au-dessus de toutes les cages je m'envole me transforme
Et je retourne à l'état sauvage
Des jours plus tard les hommes m'ont vu
Ils disent avoir vu une chose immonde
Descendre de la montagne enragé le corps nu
Un monstre qui viendrait pour ravager leur monde