Nos Pensées Grises

Avant le big-bang il n'y avait rien
On aurait dû en rester là
Car aujourd'hui nos enveloppes charnelles souffrent ici-bas
Pourquoi tout ça?
Tout ce qui nous entoure?
La vie, l'espace, le temps
Je suis lassé de jour en jour
Je ne comprends pas le but de tout ça
Et jamais personne ne le trouvera
Quand on pense que 7 milliards
Et sûrement plus ne s'y attardent même pas
C'est déprimant de ne pas savoir d'où on vient et où on va
Et de passer 80 ans à résoudre des problèmes qu'on n'avait pas
Triste petite vie insignifiante
Notre esprit est limité
Sec comme une toundra, Mars ou le Sahara
Tes mots vides de sens m'atteignent même pas
Apprend à réfléchir avant de parler sinon tu vas finir là
Où personne ne peut venir, car ils ne peuvent pas mourir
Sous prétexte de te voir sortir
Les émotions qu'on n'exprime jamais sont enterrées vivantes
Elles reviendront te hanter sous une autre fleur
Plantées au sommet de la solitude
Il n'appartient qu'à toi de les voir grandir
Comme un enfant à qui on a dit non
Car les adultes sont tous cons mais putain laissez moi m'en sortir
Certains d'entre vous attendront qu'on grandisse
Pour nous mettre des bâtons dans les fous
Par orgueil je fais de la musique avec le cœur
Considère ça comme un don d'organes
Enfin devant toi après tant années passées
Des larmes de joie, de rage asséchée
Plus rien ne compte une fois les premiers accords plaqués
Le sourire aux lèvres jusqu'à ce qu'on crève
Le poing levé c'est la fin de la trêve
Une envie d'changer d'réalité
Faire changer les choses
T'es venu chanter danser
Profiter, prendre ta dose
T'es là pour la bonne cause
C'est un travail de titan
Qui prend du temps
Qui perd les gens
Un rêve d'enfant
Debout face à toi
Enfin Levée Révoltée Engagée Enragée
Nous sommes des individus indivisibles
Mais pourtant divisés, ça c'est bien visible
Comment a-t-on pu si mal viser
Pour autant rater la cible
Peut-être aurait-il été sage
De calmer notre rage
Avant d'inonder les pages, du sang des massacrés
Images de morts par milliers
Cascade d'horreurs et d'atrocités
Le "bien" est controversé
L'uniforme est tâché mais
Le costard reste immaculé
La conscience est souillée, la confiance est perdue
Les yeux sont crevés et la chute perdure
J'me sens terrassé, tabassé
Au sol j'me dis qu'c'en est assez
Mais les matraques continuent d'me tasser
Les idées lessivées j'ai décidé
De ne plus laisser passer
Les abus contre nos pensées



Credits
Writer(s): Bastien Douillard, Enzo Bussolino, Gauthier Walser, Gianni Bussolino, Simon Houdin
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