Le tavernier
Quand j'ai racheté ce p'tit bout de terre
Cette bâtisse un peu austère
Vous faites une sacrée bonne affaire, m'avait prévenu l'propriétaire
Or moi qui l'aie cru
Plus tard, j'ai vu l'arnaque que je n'avais pas flairée
Si je vous dis qu'je me suis fait enfler
Le terme est encore trop léger
J'ai célébré ma licence "quatre" comme d'autres auraient fêté leur bac
Y a des posters aussi jaunis que le pastis qu'ils affichent
Les tables sont aussi bancales, que les âmes qui s'y installent
Les ratiches aussi sont jaunies, comme le sourire qu'elles affichent
Un almanach d'il y a longtemps, qui semble avoir figé le temps
Du vilain lambris sur les murs, pour camoufler..., La moisissure
Sur ce décor un peu blasant, voici maintenant les occupants
D'abord les deux habitués, qui se soucient guère de leur santé
Le premier se serait mis à boire, parce que sa rombière l'a quitté
Il n'a trouvé que cet exutoire, pour espérer se consoler
J'ai découvert un peu plus tard
C'est pour ça qu'elle... Elle s'était tirée
Le second qui, comme le premier, use de l'excuse du cœur brisé
Brisé certainement de n'avoir, oh jamais eu de quoi vibrer
La seule qu'ait jamais partagée sa chaumière, c'est sa vieille mère
Celle qui malgré son dos plié vient parfois le ramasser
Comme faisait la femme du premier quand il était
Quand il était, encore marié
Puis la troisième, c'est la maîtresse, plus séductrice qu'institutrice
À touiller son café noir, à remuer son désespoir
Toujours assise au fond du bar, par la fenêtre est son regard
Et elle attend impatiemment, celui qui vient que trop rarement
L'homme marié très occupé qui bosse dans la
Dans la, dans la... Rue d'à côté
Presque aussi navrant qu'attachant, le quatrième est un poème
Il parle tout le temps du bon vieux temps
D'une vie qui ne fut pas la sienne
On a beau savoir qu'il fabule, on aime à se montrer crédule
Pour voir pétiller ses grands yeux, persuadé d'un passé glorieux
Comme l'optimisme est contagieux, on se surprend..., À rêver mieux
Le premier, pense qu'elle va revenir
Le second, qu'elle va lui sourire
Quand elle aura tourné la page, du mari redevenu sage
Et moi, que cette bâtisse austère, serait une sacrée bonne affaire
Pour nous tous un genre de repère, pour venir consommer
Consommer, pour venir consoler, ses frères
Cette bâtisse un peu austère
Vous faites une sacrée bonne affaire, m'avait prévenu l'propriétaire
Or moi qui l'aie cru
Plus tard, j'ai vu l'arnaque que je n'avais pas flairée
Si je vous dis qu'je me suis fait enfler
Le terme est encore trop léger
J'ai célébré ma licence "quatre" comme d'autres auraient fêté leur bac
Y a des posters aussi jaunis que le pastis qu'ils affichent
Les tables sont aussi bancales, que les âmes qui s'y installent
Les ratiches aussi sont jaunies, comme le sourire qu'elles affichent
Un almanach d'il y a longtemps, qui semble avoir figé le temps
Du vilain lambris sur les murs, pour camoufler..., La moisissure
Sur ce décor un peu blasant, voici maintenant les occupants
D'abord les deux habitués, qui se soucient guère de leur santé
Le premier se serait mis à boire, parce que sa rombière l'a quitté
Il n'a trouvé que cet exutoire, pour espérer se consoler
J'ai découvert un peu plus tard
C'est pour ça qu'elle... Elle s'était tirée
Le second qui, comme le premier, use de l'excuse du cœur brisé
Brisé certainement de n'avoir, oh jamais eu de quoi vibrer
La seule qu'ait jamais partagée sa chaumière, c'est sa vieille mère
Celle qui malgré son dos plié vient parfois le ramasser
Comme faisait la femme du premier quand il était
Quand il était, encore marié
Puis la troisième, c'est la maîtresse, plus séductrice qu'institutrice
À touiller son café noir, à remuer son désespoir
Toujours assise au fond du bar, par la fenêtre est son regard
Et elle attend impatiemment, celui qui vient que trop rarement
L'homme marié très occupé qui bosse dans la
Dans la, dans la... Rue d'à côté
Presque aussi navrant qu'attachant, le quatrième est un poème
Il parle tout le temps du bon vieux temps
D'une vie qui ne fut pas la sienne
On a beau savoir qu'il fabule, on aime à se montrer crédule
Pour voir pétiller ses grands yeux, persuadé d'un passé glorieux
Comme l'optimisme est contagieux, on se surprend..., À rêver mieux
Le premier, pense qu'elle va revenir
Le second, qu'elle va lui sourire
Quand elle aura tourné la page, du mari redevenu sage
Et moi, que cette bâtisse austère, serait une sacrée bonne affaire
Pour nous tous un genre de repère, pour venir consommer
Consommer, pour venir consoler, ses frères
Credits
Writer(s): Abdelkader Bouhassoune, Etienne Cheilan, Steve Jon, Delphine Larpin, Albin Ficagna (du Comptoir Des Histoires)
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.