Les douzes travaux
Nos vies ne sont pas des histoires à raconter
Quand elles le sont le tri a déjà été fait
Pas d'Illiade ni d'Odyssée
Pas de quoi écrire un roman ou un scénar de ciné
Au mieux un mélange de comédie dramatique et de documentaire animalier
On s'marre on pleure et on s'fait chier
Et on r'mets ça chaque année
On fait tous les douze travaux contre notre treizième mois
On étouffe en nous les lions
En offrant leurs dépouilles à nos patrons
afin qu'ils décorent leurs salons
Nous avons perdu nos fourrures de félin, limer nos griffes
On ne sait plus comment se battre
On ne sait plus qui combattre
On voudrait bien couper les têtes des multinationales
Mais nous sommes ivres de leur terne
Des ersatz qu'elles font fleurir dans nos cavernes
Nous aimons être bichonnés dans le confort et la sérénité
Mais dans la course à l'équipement
Nous nous sommes perdus dans les bois dorés
Il suffit d'un arbre pour cacher la forêt
Dans cet Enter Erymanthe
Ca sent le pâté
De sanglier sagement chassé sur des terrains quadrillés
Pendant que dans nos cités ça s'enlise et ça sent le lisier
Et même s'il paraît que là où ça sent la merde ça sent l'être
Ca n'empêche pas certains de vouloir chasser le bruit et l'odeur
Nettoyer les écuries au Karcher!
Discours de petits chauvins montés sur leurs grands chevaux
Lassés et blasés de devoir chasser ces oiseaux de mauvais augure
Le teint pâle, nous n'osons plus prendre le taureau par les cornes
Minus rêvant de juments mangeuses d'hommes
On se serre la ceinture en grandissant
Nos rêves de géants ont rétrécit
Si bien qu'on a le sentiment de n'avoir rien accompli
Une fois arrivé en Gériatrie
Le troupeau s'est égaré
Il est bien loin de nous le jardin d'eden
Les pommes d'or ça fait longtemps qu'on les a croqué
Trop de serpent sifflent sur nos têtes
Mais pas de descente aux enfers
Car nous avons toujours la décence d'espérer
Même si notre foyer s'entoure de sentinelles et de cerbère
Nous avons toujours la décence d'espérer
Même si à force de prendre des vessies pour des lanternes ça pue la pisse dans nos yeux
Nous avons toujours la décence d'espérer
Même si nos bouches d'incendies restent fermées
Car nous avons trop peur de ne plus être entendu si nous crions au feu
Nous avons toujours la décence d'espérer
Car nous savons que nos vies ne sont que des trajets et pas des tragédies
Un aller simple qu'on a tous payé
Alors on peut toujours essayer de frauder
A la fin il faudra bien rendre des comptes
Pas aux autres mais à nous-mêmes
Dans le face-à-face avec soi-même
On peut baisser les yeux
Mais personne ne veut mourir en regardant ses pieds
Toutes les épreuves commencent par ce combat contre soi-même
Vaincre cet ennemi
C'est le travail de toute une vie
Un combat dont on ne sort jamais gagnant
Mais il y a des échecs qui valent la peine d'être reconduits
Alors on fait tous les douze travaux contre notre treizième moi
Et entre chaque épreuve on retrouve nos doutes, nos rêves, nos angoisses
Et notre bonheur à rassasier
Nos vies ne sont pas des histoires à raconter
Mais des quêtes dont on ne peut jamais s'acquitter
Nos vies ne sont pas des histoires à raconter
Mais des quêtes dont on ne peut jamais s'acquitter
Quand elles le sont le tri a déjà été fait
Pas d'Illiade ni d'Odyssée
Pas de quoi écrire un roman ou un scénar de ciné
Au mieux un mélange de comédie dramatique et de documentaire animalier
On s'marre on pleure et on s'fait chier
Et on r'mets ça chaque année
On fait tous les douze travaux contre notre treizième mois
On étouffe en nous les lions
En offrant leurs dépouilles à nos patrons
afin qu'ils décorent leurs salons
Nous avons perdu nos fourrures de félin, limer nos griffes
On ne sait plus comment se battre
On ne sait plus qui combattre
On voudrait bien couper les têtes des multinationales
Mais nous sommes ivres de leur terne
Des ersatz qu'elles font fleurir dans nos cavernes
Nous aimons être bichonnés dans le confort et la sérénité
Mais dans la course à l'équipement
Nous nous sommes perdus dans les bois dorés
Il suffit d'un arbre pour cacher la forêt
Dans cet Enter Erymanthe
Ca sent le pâté
De sanglier sagement chassé sur des terrains quadrillés
Pendant que dans nos cités ça s'enlise et ça sent le lisier
Et même s'il paraît que là où ça sent la merde ça sent l'être
Ca n'empêche pas certains de vouloir chasser le bruit et l'odeur
Nettoyer les écuries au Karcher!
Discours de petits chauvins montés sur leurs grands chevaux
Lassés et blasés de devoir chasser ces oiseaux de mauvais augure
Le teint pâle, nous n'osons plus prendre le taureau par les cornes
Minus rêvant de juments mangeuses d'hommes
On se serre la ceinture en grandissant
Nos rêves de géants ont rétrécit
Si bien qu'on a le sentiment de n'avoir rien accompli
Une fois arrivé en Gériatrie
Le troupeau s'est égaré
Il est bien loin de nous le jardin d'eden
Les pommes d'or ça fait longtemps qu'on les a croqué
Trop de serpent sifflent sur nos têtes
Mais pas de descente aux enfers
Car nous avons toujours la décence d'espérer
Même si notre foyer s'entoure de sentinelles et de cerbère
Nous avons toujours la décence d'espérer
Même si à force de prendre des vessies pour des lanternes ça pue la pisse dans nos yeux
Nous avons toujours la décence d'espérer
Même si nos bouches d'incendies restent fermées
Car nous avons trop peur de ne plus être entendu si nous crions au feu
Nous avons toujours la décence d'espérer
Car nous savons que nos vies ne sont que des trajets et pas des tragédies
Un aller simple qu'on a tous payé
Alors on peut toujours essayer de frauder
A la fin il faudra bien rendre des comptes
Pas aux autres mais à nous-mêmes
Dans le face-à-face avec soi-même
On peut baisser les yeux
Mais personne ne veut mourir en regardant ses pieds
Toutes les épreuves commencent par ce combat contre soi-même
Vaincre cet ennemi
C'est le travail de toute une vie
Un combat dont on ne sort jamais gagnant
Mais il y a des échecs qui valent la peine d'être reconduits
Alors on fait tous les douze travaux contre notre treizième moi
Et entre chaque épreuve on retrouve nos doutes, nos rêves, nos angoisses
Et notre bonheur à rassasier
Nos vies ne sont pas des histoires à raconter
Mais des quêtes dont on ne peut jamais s'acquitter
Nos vies ne sont pas des histoires à raconter
Mais des quêtes dont on ne peut jamais s'acquitter
Credits
Writer(s): Florent Schmitt
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