Iceberg

Eh eh, je les ai tous analysés
Le cœur des hommes est glacé comme un iceberg
La face cachée, vous dites que vous m'aimez mais vous m'haïssez
Jusque là j'étais naïf, merde
J'ai passé trop d'années à cogiter les bras et jambes croisés
Ça y est maintenant j'vois qu'on a tous le vent d'face
Comment remonter vite la pente glacée?
Autant dormir dans une chambre froide

Cent fois, j'ai désiré m'enfuir sans voir les vérités
J'ai dérivé sans y prendre garde
En plaçant mes espoirs dans les étoiles
J'ai nié tant d'cartes, évité d'immenses vagues, dans l'froid
Sans flamme, le cœur ne s'emballe pas
Le balai passé sur les passions, la banquise fond, pas de battement
Pas le temps de parler car les éclats de glace nous écrasent
Les regards se croisent à peine car des années d'écart nous séparent

L'homme s'égare dans un labyrinthe de cristal
Piégé dans le blizzard, le visage crispé, les mains grises, pâles
L'Eden m'émerveille, mais dans ce bas monde
Je préfère encore attendre la fonte des neiges éternelles

C'est pire qu'un voyage auprès des flammes de l'enfer
C'est un naufrage offert par des vagues de vent frais
Oublie la chaleur humaine, ton équipage recenserait
Que des visages ternes sans cernes, froids comme la pâleur suprême
Emballé sur terre par le stade actif de l'enfilement
En fuyant les stalagmites, t'installe aux prises de l'ennuyant
J'vise les cadres et brise les codes des gars placides sans sentiments
La capacité qu'en s'tirant, le plafond lance des stalactites
L'étau s'resserre, j'ressors de l'eau, mais les autres gèlent
Mes problèmes de dos viennent des courants d'air que leur antre crée
Celle que les êtres creusent en secret dans la banquise
Ils sécrètent de la hantise, puis m'extraient de leur emprise
C'est pas plus mal, ils m'ont l'air alors compacts
Dix mille heures à leur contact ne contractent pas d'énergie durable
Il sort des rails du zéro absolu
Le Fahrenheit ne réchauffe pas vos culs, c'est incurable

Ma vision s'assombrit, regard froid
À travers la brume, je vois la lune dans cette moitié d'quartz
Et je crois que là ce n'est que le début
La route céleste je traverse, chaque nouveau pas c'est l'déluge
L'engagement, le prélude
Ces pensées enfermées dans ta conscience et dans ta cellule
Et chaque jour qui passe, c'est le mystère, l'hiver n'est qu'passager
Si j'hiberne, comment inspirer cette bouffée d'air glacé?
L'iceberg

Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est un iceberg
Les gens sont glacés, le monde est trop naïf, merde



Credits
Writer(s): Pierre Ripka
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