Théorème

La vie et la pensée séparées tu n'as plus qu'à te taire
Ou à dire ta souffrance à des gens qui sauront quoi en faire
Les places sont distribuées et l'ordre doit régner
Planté à la porte du château au milieu de l'enfer de l'hiver

Des points de feu dans la nuit et des voix qui résonnent
Des blocs de pensées, des visages sans hommes

En vérité rien n'est plus beau que ces nuits
Que ce corps et que ce regard qui dévie et fait dériver ce temps où rien ne doit arriver
Et tu sais en vérité tout est déjà là dans ce qui
Vit encore malgré les années qui sévissent et font se plier ces corps et ces gueules abimées
Et tu sais que tu ne sais pas ce que les autres ont le temps de savoir sur toi
Éveillé à la fenêtre, les cent pas et l'énergie pour ce soir
Briser le sommeil
Le "temps qui n'attend pas" désormais chargé d'une foule de devenirs
Tu te surprends cette nuit-là à penser ne plus jamais revenir

Des points de feu dans la nuit, du sensible un nouveau partage
Des blocs de pensées, des femmes sans visages

En vérité rien n'est plus beau que ces nuits
Que ce corps et que ce regard qui dévie et fait dériver ce temps où rien ne doit arriver
Et tu sais en vérité tout est déjà là dans ce qui
Vit encore malgré les années qui sévissent et font se plier ces corps et ces gueules abimées

Que volent dans le ciel des idées les corps qui n'y sont pas conviés
Main dans le sac des siècles toi tu cherches quelques raisons d'y croire
Poursuivant à la trace celles et ceux qui te donnent de l'espoir
Et tu sais rattraper en plein vol les flèches qui percent l'histoire
Contre ceux qui offensent le monde

Y'a trop d'offenses faite au monde, de frères et sœurs qui s'effondrent

Et je repense au grand Lombard, prêt pour de nouveaux devoirs
Lui qui fut partisan hier, fuyant pour trouver des armes
Ainsi parlait-il la mine grave contre toutes les offenses faites au monde
Regardant ce bel hiver se frayant un passage dans les montagnes



Credits
Writer(s): Lylian Couapel, Olivier Jouneau
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