Chap. 5.1: La Vengeance (Phoenix - Le Conte)
Notre voiture s'arrête, nous voilà arrivés
Je m'avance vers la porte du funeste café
De son regard bovin, c'est bien Vlad qui m'accueille
Il ne se souvient pas, je le vois dans son œil
Il me fait signe alors d'avancer dans la pièce
Pleine d'être vivants, d'organismes terrestres
Comme je suis encore à jeun, une soif me prend
Je ne l'écoute pas, concentrée sur mon plan
Je m'installe à une table tout près du comptoir
Où la belle Lamia sans tarder vient me voir
Elle semble étonnée, dans un geste de recul
Elle dit "Je vous connais?", elle cherche, elle calcule
J'aurais dû m'en douter, de ces trois scélérats
La moins bête de tous c'était bien Lamia
Mais son intelligence reste relative
Et je me sens féroce et d'humeur créative
"Impossible, lui dis-je, je viens d'emménager
Je ne suis pas d'ici. Je voudrais commander."
Coupée dans son élan, elle lâche l'affaire
Répond d'un air détaché "Qu'est-ce que je vous sers?"
Je lui lance alors un regard froid à mon tour
"Un Bloody Mary"-j'ai toujours eu de l'humour-
Alors qu'elle s'éloigne préparer ma boisson
Je vais vers le juke box, je choisis une chanson
Là, c'est Le Conte qui pointe le bout de son nez
Avec son beau costume et sa montre dorée
"Quelqu'un m'a dit que vous veniez d'emménager
Bienvenue dans cette ville et dans notre café"
J'ai déjà entendu ces paroles sirupeuses
Je ne laisse rien paraître, je suis même chaleureuse
Je comprends qu'il voit en moi une proie rêvée
Je joue avec mes boucles, j'effleure sa main glacée
Quand il me croit conquise et déjà prise au piège
Lui vient une idée mais je connais son manège
"Et si nous allions tous à la fermeture
Faire une promenade, un tour de voiture?"
J'accepte son offre, cela va sans dire
Et je vois son orgueil, sa confiance grandir
En attendant l'heure, sur la piste de danse
Je savoure, je jubile et j'entre même en transe
Oh, il avait commis une bien belle erreur
En publiant comme ça sa photo tout à l'heure
Cet arrogant était bien loin de se douter
Qu'une de ses victimes pouvait le retrouver
Il n'avait pas changé, j'étais une autre femme
Il m'avait pris ma vie, il m'avait pris mon âme
Il me monte un désir, un besoin animal
Remonter à la source, à l'origine du mal
Je m'avance vers la porte du funeste café
De son regard bovin, c'est bien Vlad qui m'accueille
Il ne se souvient pas, je le vois dans son œil
Il me fait signe alors d'avancer dans la pièce
Pleine d'être vivants, d'organismes terrestres
Comme je suis encore à jeun, une soif me prend
Je ne l'écoute pas, concentrée sur mon plan
Je m'installe à une table tout près du comptoir
Où la belle Lamia sans tarder vient me voir
Elle semble étonnée, dans un geste de recul
Elle dit "Je vous connais?", elle cherche, elle calcule
J'aurais dû m'en douter, de ces trois scélérats
La moins bête de tous c'était bien Lamia
Mais son intelligence reste relative
Et je me sens féroce et d'humeur créative
"Impossible, lui dis-je, je viens d'emménager
Je ne suis pas d'ici. Je voudrais commander."
Coupée dans son élan, elle lâche l'affaire
Répond d'un air détaché "Qu'est-ce que je vous sers?"
Je lui lance alors un regard froid à mon tour
"Un Bloody Mary"-j'ai toujours eu de l'humour-
Alors qu'elle s'éloigne préparer ma boisson
Je vais vers le juke box, je choisis une chanson
Là, c'est Le Conte qui pointe le bout de son nez
Avec son beau costume et sa montre dorée
"Quelqu'un m'a dit que vous veniez d'emménager
Bienvenue dans cette ville et dans notre café"
J'ai déjà entendu ces paroles sirupeuses
Je ne laisse rien paraître, je suis même chaleureuse
Je comprends qu'il voit en moi une proie rêvée
Je joue avec mes boucles, j'effleure sa main glacée
Quand il me croit conquise et déjà prise au piège
Lui vient une idée mais je connais son manège
"Et si nous allions tous à la fermeture
Faire une promenade, un tour de voiture?"
J'accepte son offre, cela va sans dire
Et je vois son orgueil, sa confiance grandir
En attendant l'heure, sur la piste de danse
Je savoure, je jubile et j'entre même en transe
Oh, il avait commis une bien belle erreur
En publiant comme ça sa photo tout à l'heure
Cet arrogant était bien loin de se douter
Qu'une de ses victimes pouvait le retrouver
Il n'avait pas changé, j'étais une autre femme
Il m'avait pris ma vie, il m'avait pris mon âme
Il me monte un désir, un besoin animal
Remonter à la source, à l'origine du mal
Credits
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.