Romina X

Encore un soir où j'suis là pour te perdre
Mon coeur lacéré par tes doigts
J'ai pris les paris, j'ai misé sur une pierre
J'l'ai lancé si fort qu'elle fait l'tour des étoiles

J'suis dans leur soirée toutes les autres se défilent
Qui voudrait maintenant un sourire de ma bouche
Pourquoi quand j'suis seul j'me sens si près de toi?
Et pourquoi quand j'les ferme, c'est tes yeux qui me touchent?

Finir à deux, tu l'as jamais voulu
Alors dis-moi pourquoi tu m'as livré ton âme?
J'ai pris en cadeau le silence de tes voeux
Comme si c'qui n'se dit pas entretiendrait les flammes
Dans tous tes mensonges, j'fais la guerre à mes rêves
J'étais au 7ème j'redescends les étages
Je sonde mon esprit pour épouser les restes
Mais j'me surprends à remonter qu'des épaves

Et vois dans mon coeur, il prie pour la nuit quand le jour se lève
L'esprit si fragile, se berce d'illusions quand le doute le pèse
Combien dans cette vie, connaissent la violence de ta légèreté?
Comment avancer aujourd'hui
Quand le présent dissipe et renie tout ce qu'on a été?

Et vois dans mon coeur, il prie pour la nuit quand le jour se lève
L'esprit si fragile, se berce d'illusions quand le doute le pèse
Combien dans cette vie, connaissent la violence de ta légèreté?
Comment avancer aujourd'hui
Quand le présent dissipe et renie tout ce qu'on a été?

J'multiplierai pas les conquêtes
Le froid de leur désir m'étouffe
J'partage mes écrits quand j'ai tout à refaire
Ma vie s'est bâtie sous les courbes de ta voûte
Et j'noie mon été dans des verres
J'prends l'manque de tes bras pour courser le mépris
Je joue l'solitaire déchiré par la foule
Leurs regards traversent un coeur déjà épris

Elles ont pas ton temps, et c'est ça qui les blesse
Elles incarnent rien quand la vue se dégage
D'un homme aveuglé t'as su trouver les gestes
Elles, elles se débattent dans des bras qui les lâchent

J'suis pas là pour réparer, leur passé sous névrose
J'ai déjà le mien à gérer
Même si dans leurs épines, je découvrais des roses
J'aurais que des fanes à donner

Une vie entière à panser tes absences
La lune pour étoile qu'éclaire aussi tes joues
Même si j'te vois plus pour pallier cette souffrance
Y a toujours ton visage qui fait partie d'mes jours
Le diable est nommé d'un canon sur la tempe
Tuer des images pour épargner le reste
Mais tu sais je m'enivre du cadeau qu'est le temps
Tolstoï en ami pour éviter ce geste

Et vois dans mon coeur, il prie pour la nuit quand le jour se lève
L'esprit si fragile, se berce d'illusions quand le doute le pèse
Combien dans cette vie, connaissent la violence de ta légèreté?
Comment avancer aujourd'hui
Quand le présent dissipe et renie tout ce qu'on a été?

Et vois dans mon coeur, il prie pour la nuit quand le jour se lève
L'esprit si fragile, se berce d'illusions quand le doute le pèse
Combien dans cette vie, connaissent la violence de ta légèreté?
Comment avancer aujourd'hui
Quand le présent dissipe et renie tout ce qu'on a été?