Ma haine est dérisoire

Sans révéler les heurs dans lesquels on s'entête,
les aigreurs de l'enfance, ce qu'elles deviennent.
Nos offenses coiffées de pardons malhonnêtes,
laissent couler le venin dans nos veines,
nos désaccords à bras le corps,
on prend l'amour pour ce qu'il hait...
Tous vos débordements, vos mensonges,
et vos ragots ont fini par tout gâcher.

Ma haine est dérisoire, j'ai tant d'amour à donner.
Loin de vos bruits de couloirs à tous les égards j'en suis délivré.

Faire comme si même si le cœur n'est plus à la fête,
ressasser sans relâche nos vieilles querelles,
les rancœurs, leurs raisons, l'importance qu'on leurs prête.
En taisant nos affronts quoi qu'il advienne.
Plus un efforts à fournir encore.
Nos liens sont à jamais défaits...
Tous vos remords vos pardons n'effacent pas la trahison qui finit de nous achever.

Ma haine est dérisoire. J'ai tant d'amour à donner loin de vos bruits, de couloir à tous les égards j'en suis délivré.

À jamais libéré des serpents à sornettes, les vipères en ont fini de siffler.
Vos couteaux dans le dos comme des claques dans nos têtes,
résonnent au point d'exclure de pardonner.

J'ai tant d'amour à donner
Ma haine est dérisoire.
J'ai tant d'amour à donner loin de vos bruits de couloir à tous les égards. J'en suis délivré. .