Gravats d'Hier
Vois-tu les amoureux sur les gravats d'hier
De leurs bouches s'unir comme de jeunes vipères?
J'étais ton poète se tuant au travail
Pour que tu acceptes de m'ouvrir tes entrailles
Sois sage, ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille
Contemple mon oeuvre, elle descend; la voici
Une atmosphère obscure enveloppe la ville
Aux uns portant la paix et aux autres le souci
Voici la grande torture que l'on nomme amour pur
Encore la même rengaine, toujours la même scène
Je suis seul dans mon lit, bien après minuit
Fumant clope sur clope, ambiance psychotrope
Me languissant de toi, oh pauvre de moi
Encore le même désir: d'avec toi, m'enfuir
Dans une autre vie, au fin fond de mon lit
Paradis artificiel, es-tu seulement réelle?
Ou une autre corruption des tourments des démons?
C'est toi que j'ai choisie pour partager ma vie
Mais tu n'as pas voulu mêler nos deux corps nus
Mêler nos âmes perdues, faisant fi de ce qui fut
Nous contentant de nous, jeunes, brisés et fous
Voici la grande torture que l'on nomme amour pur
Le soleil moribond est mort sous une arche
Et comme un long linceul assassin d'Occident
Entends, ma chère, la douce nuit qui marche
Elle nous rend moins seuls puisqu'elle nous unit maintenant
De leurs bouches s'unir comme de jeunes vipères?
J'étais ton poète se tuant au travail
Pour que tu acceptes de m'ouvrir tes entrailles
Sois sage, ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille
Contemple mon oeuvre, elle descend; la voici
Une atmosphère obscure enveloppe la ville
Aux uns portant la paix et aux autres le souci
Voici la grande torture que l'on nomme amour pur
Encore la même rengaine, toujours la même scène
Je suis seul dans mon lit, bien après minuit
Fumant clope sur clope, ambiance psychotrope
Me languissant de toi, oh pauvre de moi
Encore le même désir: d'avec toi, m'enfuir
Dans une autre vie, au fin fond de mon lit
Paradis artificiel, es-tu seulement réelle?
Ou une autre corruption des tourments des démons?
C'est toi que j'ai choisie pour partager ma vie
Mais tu n'as pas voulu mêler nos deux corps nus
Mêler nos âmes perdues, faisant fi de ce qui fut
Nous contentant de nous, jeunes, brisés et fous
Voici la grande torture que l'on nomme amour pur
Le soleil moribond est mort sous une arche
Et comme un long linceul assassin d'Occident
Entends, ma chère, la douce nuit qui marche
Elle nous rend moins seuls puisqu'elle nous unit maintenant
Credits
Writer(s): Charles Baudelaire, Thomas Caron
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