Paris-Sorbonne

Ils arrivent de partout, les poches trouées
Avec des rêves grands comme la Tour Eiffel
Ils marchent sur les pavés, un peu paumés
Les yeux vers la Sorbonne, l'âme en dentelle
Y'a ceux qui bossent tard dans des cafés
Qui comptent les pièces pour manger
Et d'autres qui dorment presque sous les ponts
Mais qu'ont des idées à perdre raison

Paris-Sorbonne, capitale des galères
Ville des espoirs et des mystères
Ici on rit, ici on pleure
Entre les amphis et le cœur
Paris-Sorbonne, tout est intense
Entre les doutes et les alliances
On est jeunes, on est fous, on est libres
Dans la ville où le monde vibre

Ils révisent la nuit sous des réverbères
Le vent glacial, un bouquin en main
Ils rêvent de changer le monde, de le refaire
Même si parfois ils doutent du chemin
Y'a des histoires d'amour qui s'effritent
Des amitiés qui partent en fuite
Et pourtant chaque matin, même en galère
Ils reviennent, forts, pleins de mystère

Paris-Sorbonne, capitale des galères
Ville des espoirs et des mystères
Ici on rit, ici on pleure
Entre les amphis et le cœur
Paris-Sorbonne, tout est intense
Entre les doutes et les alliances
On est jeunes, on est fous, on est libres
Dans la ville où le monde vibre

Y'a la Seine qui murmure des histoires
Des vieux secrets, des anciens savoirs
Elle voit tout, elle sait bien
Les peines cachées derrière les refrains
Et les murs de pierres

Les rues de Paris, le métro blindé
Sous les néons jaunes, le rêve est usé
On se lève tôt, on rentre tard
On court après des mots, on suit des regards
Entre les amphis et les petits boulots
On gribouille des notes, on se fait des frigos
C'est Paris-Sorbonne, mais c'est pas du luxe
C'est des galères, des doutes qu'on accumule

Paris-Sorbonne, dans nos poches y'a rien
Juste des tickets de métro, des petits matins
On cherche un sens dans des cafés serrés
Entre les pages de bouquins, on est un peu paumés
Paris-Sorbonne, au bout du quai d'la ligne
C'est l'espoir qu'un jour, on saura où ça nous mène