Deux hommes fument sur la rive
Deux hommes fument sur la rive
Une femme seule est dans l'eau
Lequel en essuiera l'esquive?
Lequel en sèchera la peau?
Celui-ci porte une casquette
Et celui-là un chapeau blanc
Leurs deux regards d'ombre s'inquiètent
Et sous la robe de l'étang
Ils suivent le lent mouvement
Des jambes nues qui troublent l'onde
L'un et l'autre se font serment
D'en goûter l'eau la plus profonde
Notre nageuse, dans sa malice
Étire un bras jusqu'au Soleil
Et le Soleil se fait complice
Qui l'illumine sans pareil
Mais deux hommes fument sur le rivage
Évoquant leur humeur de peindre
Et de suspendre les nuages
Les hommes, toujours, ne font que feindre
Ils couchent alors leur impatience
Tout en ruminant leur salive
Ils écrasent d'un long silence
Notre endormie à la dérive
Elle s'amuse, le bras levé
Qui du cou d'un cygne a la grâce
Enfin le laisse retomber
Et du miroir brise la glace
Ainsi ses bras comme un moulin
Font une horloge paresseuse
L'après-midi serait sans fin, mais
Mais une ombre la rend frileuse
Et elle accoste sur l'autre rive
Là où les herbes sont plus grasses
Et la piqûre est plus que vive
Quand apparaît celle qu'elle embrasse
Deux hommes fument sur la rive
Deux hommes fument sur le rivage
Une femme seule est dans l'eau
Lequel en essuiera l'esquive?
Lequel en sèchera la peau?
Celui-ci porte une casquette
Et celui-là un chapeau blanc
Leurs deux regards d'ombre s'inquiètent
Et sous la robe de l'étang
Ils suivent le lent mouvement
Des jambes nues qui troublent l'onde
L'un et l'autre se font serment
D'en goûter l'eau la plus profonde
Notre nageuse, dans sa malice
Étire un bras jusqu'au Soleil
Et le Soleil se fait complice
Qui l'illumine sans pareil
Mais deux hommes fument sur le rivage
Évoquant leur humeur de peindre
Et de suspendre les nuages
Les hommes, toujours, ne font que feindre
Ils couchent alors leur impatience
Tout en ruminant leur salive
Ils écrasent d'un long silence
Notre endormie à la dérive
Elle s'amuse, le bras levé
Qui du cou d'un cygne a la grâce
Enfin le laisse retomber
Et du miroir brise la glace
Ainsi ses bras comme un moulin
Font une horloge paresseuse
L'après-midi serait sans fin, mais
Mais une ombre la rend frileuse
Et elle accoste sur l'autre rive
Là où les herbes sont plus grasses
Et la piqûre est plus que vive
Quand apparaît celle qu'elle embrasse
Deux hommes fument sur la rive
Deux hommes fument sur le rivage
Credits
Writer(s): Laurent Berger
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