Mimoun (fils de Harki)
Mimoun, il fait des trous dans des cartons
Tous les matins il va pointer
Dans l'usine où ça sent pas bon
Où tout le monde fait que d'tousser
Il sait pas très bien d'où il vient
Tout ce qu'il sait, c'est qu'il est pas Français
Il aurait bien aimé pourtant
Mais les gens font que de l'éviter
Alors il reste planté là
Raconte des trucs à la fraiseuse, qui lui dit, "mon gars, t'arrête pas"
Mimoun, il a bientôt 40 ans
Mais il est toujours chez sa mère
C'est parce qu'elle est un peu malade
Depuis qu'elle a perdu son père
Et comme c'était lui le plus grand des fils
Il est parti bosser
À l'école, il s'débrouillait bien
L'aurait bien voulu continuer
Comme si la vie s'était posée sur lui
En lui disant, "toi, tu bouges pas, les trucs jolis, c'est pas pour toi"
Mimoun, il imagine qu'il est déjà mort
C'est sa façon de s'évader
Et comme il y croit plus très fort
Il dit qu'un jour, il va s'tailler les veines
Plutôt que de s'en aller
Pour être ailleurs un étranger
Qui fait peur à la ménagère
Et qui occupe les policiers
Alors, il reste planté là
Raconte des trucs à la fraiseuse qui lui dit, "mon gars, t'arrête pas"
Comme si la vie s'était posée sur lui
En lui disant, "toi, tu bouges pas, les trucs jolis, c'est pas pour toi"
Tous les matins il va pointer
Dans l'usine où ça sent pas bon
Où tout le monde fait que d'tousser
Il sait pas très bien d'où il vient
Tout ce qu'il sait, c'est qu'il est pas Français
Il aurait bien aimé pourtant
Mais les gens font que de l'éviter
Alors il reste planté là
Raconte des trucs à la fraiseuse, qui lui dit, "mon gars, t'arrête pas"
Mimoun, il a bientôt 40 ans
Mais il est toujours chez sa mère
C'est parce qu'elle est un peu malade
Depuis qu'elle a perdu son père
Et comme c'était lui le plus grand des fils
Il est parti bosser
À l'école, il s'débrouillait bien
L'aurait bien voulu continuer
Comme si la vie s'était posée sur lui
En lui disant, "toi, tu bouges pas, les trucs jolis, c'est pas pour toi"
Mimoun, il imagine qu'il est déjà mort
C'est sa façon de s'évader
Et comme il y croit plus très fort
Il dit qu'un jour, il va s'tailler les veines
Plutôt que de s'en aller
Pour être ailleurs un étranger
Qui fait peur à la ménagère
Et qui occupe les policiers
Alors, il reste planté là
Raconte des trucs à la fraiseuse qui lui dit, "mon gars, t'arrête pas"
Comme si la vie s'était posée sur lui
En lui disant, "toi, tu bouges pas, les trucs jolis, c'est pas pour toi"
Credits
Writer(s): Mickael Stephane Furnon
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