Blonde gosse
Ah, que j'aimais le temps, blonde gosse divine
Où vous étiez mon ciel, où vous étiez mon noir
Comme un matou béat, je guettais vos caresses
Je vous zieutais avec des yeux gourmands de chat
Le doux vent, beau Tzigane, jouait de la mandoline
Les cafés en goguette étaient des diamants
Tel un paon, je traînais dans mes pans de chemise
Des buissons de baisers, des tirelires de serments
Vous vous moquiez de moi, il est vrai qu'à cet âge
La tendresse m'était plus bonne que le pain
Un baiser me faisait bien plus peur qu'un orage
Et je me nourrissais à l'opium de vos mains
Amoureux, je fondais comme au kiosque à musique
Par les jours de flonflons dans les Buttes-Chaumont
Quand les filles lançaient, radieuses et magiques
Plumes bleues à mon coeur, des appels sans façon
Alors je respirais les fleurs et les étoiles
À m'en gonfler le coeur jusqu'à la fin des nuits
Sur les pelouses bleues, roses, électriques larmes
Entre un baiser de ciel et de chauve-souris
Maintenant est passé l'amourette, blonde gosse
Mon cadavre d'amour, mon palais d'illusions
Mappemonde de chair où je roulais ma bosse
Temps où tout m'était doux, temps où tout m'était bon
À présent, traversant à l'envers cette vie
Où rien ne me répond, ni étoile ni amour
Rien, que le temps est long et court sans une amie
Je me chauffe au soleil de mes mélancolies
Où vous étiez mon ciel, où vous étiez mon noir
Comme un matou béat, je guettais vos caresses
Je vous zieutais avec des yeux gourmands de chat
Le doux vent, beau Tzigane, jouait de la mandoline
Les cafés en goguette étaient des diamants
Tel un paon, je traînais dans mes pans de chemise
Des buissons de baisers, des tirelires de serments
Vous vous moquiez de moi, il est vrai qu'à cet âge
La tendresse m'était plus bonne que le pain
Un baiser me faisait bien plus peur qu'un orage
Et je me nourrissais à l'opium de vos mains
Amoureux, je fondais comme au kiosque à musique
Par les jours de flonflons dans les Buttes-Chaumont
Quand les filles lançaient, radieuses et magiques
Plumes bleues à mon coeur, des appels sans façon
Alors je respirais les fleurs et les étoiles
À m'en gonfler le coeur jusqu'à la fin des nuits
Sur les pelouses bleues, roses, électriques larmes
Entre un baiser de ciel et de chauve-souris
Maintenant est passé l'amourette, blonde gosse
Mon cadavre d'amour, mon palais d'illusions
Mappemonde de chair où je roulais ma bosse
Temps où tout m'était doux, temps où tout m'était bon
À présent, traversant à l'envers cette vie
Où rien ne me répond, ni étoile ni amour
Rien, que le temps est long et court sans une amie
Je me chauffe au soleil de mes mélancolies
Credits
Writer(s): Marcel Mouloudji, Gabriel Edmond Gaby Wagenheim, Gabriel Wagenheim
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