La première maîtresse
Je me souviens toujours de ma première maîtresse
Elle passait cinquante ans, j'en avais bien 17
Dans un lit haut de pieds qu'avait l'air d'un berceau
Elle prit ma vertu, moi je le pris de haut
Les murs s'emplirent d'or, c'est la fin de l'enfance
La fête de la chair, enfin de vrais dimanches
La pièce grouillait d'anges, de poissons et d'abeilles
On cueille de l'amour sur l'infini des hanches
Avec des mots hagards elle parlait des Balkans
Je n'aimais pas sa bouche, je n'aimais pas ses dents
Mais j'avais besoin d'elle, par toute ma jeunesse
De ce trop-plein d'amour qu'elle m'offrait, la pauvresse
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Je me souviens toujours de ma première maîtresse
Qui me fit bien l'aumône en son dernier printemps
Je l'ai écrit à l'encre étoilée des serments
Quand de femme on a faim et que l'on a 16 ans
Un coeur vibrant pour deux au rythme de la vie
On ne voit pas les rides, on a mille ans de vivre
On prend le corps qui vient sans faire de chichis
Dans le lit haut de pieds traîne un gros nourrisson
Sevré d'amour gluant, je suivais le désastre
Du corps de ce vieil astre qui trottinait à poil
Entre le lit, la mort, le misérable poële
Préparant un café en toute intimité
À de nouvelles noces, l'ouvrière sait vivre
Se montrant sans complexe au spectacle navrant
Après m'avoir offert un monde en diamant
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Je me souviens toujours de ma première maîtresse
Qui me fit bien l'amour, en son dernier printemps
Je l'ai écrit à l'encre étoilée des serments
Elle passait cinquante ans, j'en avais bien 17
Dans un lit haut de pieds qu'avait l'air d'un berceau
Elle prit ma vertu, moi je le pris de haut
Les murs s'emplirent d'or, c'est la fin de l'enfance
La fête de la chair, enfin de vrais dimanches
La pièce grouillait d'anges, de poissons et d'abeilles
On cueille de l'amour sur l'infini des hanches
Avec des mots hagards elle parlait des Balkans
Je n'aimais pas sa bouche, je n'aimais pas ses dents
Mais j'avais besoin d'elle, par toute ma jeunesse
De ce trop-plein d'amour qu'elle m'offrait, la pauvresse
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Je me souviens toujours de ma première maîtresse
Qui me fit bien l'aumône en son dernier printemps
Je l'ai écrit à l'encre étoilée des serments
Quand de femme on a faim et que l'on a 16 ans
Un coeur vibrant pour deux au rythme de la vie
On ne voit pas les rides, on a mille ans de vivre
On prend le corps qui vient sans faire de chichis
Dans le lit haut de pieds traîne un gros nourrisson
Sevré d'amour gluant, je suivais le désastre
Du corps de ce vieil astre qui trottinait à poil
Entre le lit, la mort, le misérable poële
Préparant un café en toute intimité
À de nouvelles noces, l'ouvrière sait vivre
Se montrant sans complexe au spectacle navrant
Après m'avoir offert un monde en diamant
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Je me souviens toujours de ma première maîtresse
Qui me fit bien l'amour, en son dernier printemps
Je l'ai écrit à l'encre étoilée des serments
Credits
Writer(s): Marcel Mouloudji, Gaby Verlor
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