Les Gens

Les gens me font de plus en plus halluciner, des funambules
Marchants sur un fil, avec une enclume, J'tente d'élucider
Pourquoi ils perdent leurs plumes, pleins d'rancunes
L'écume aux lèvres, leur tête s'embrume, les légumes pleins d'lacunes
Les gens sont mécréants, ils mettent leur foi dans le dollar
On leur conte des histoires, ils ne voient pas qui sont les vrais méchants
Toutes ces choses alléchantes, et cette soif de pouvoir
Les pousse au désespoir mais malgré ça j'en vois peu qui déchantent
Ça m'espante, de voir ce peu d'esprit critique, ce laisser aller
Dans mon monde élitiste ils errent tel des damnés
Les gens sont programmés tenus en laisse
Condamnés à une vie trop cadrée, revue en baisse
Les gens acceptent leur sort et changent de bord comme de chemise
Donnent allégeance, à ces porcs qui nous dirigent
Ils ont la course au cash comme devise
Celle là même qui les divise, alors on cours au crash

Les gens sont entourés de reptiles
En équilibre mais il est fragile
Des colosses aux pieds d'argile
Les gens gobent toutes les comptines
Avec leurs combines, nos élites connaissent leurs talons d'Achille

Ils s'appellent tous Charlie, pas besoin de carte d'identité
Uniformisés comme des machines ils se rallient
Tous, au sein d'une même entité, ils sont comme habités, décapités
Et ça les ravit
Les gens dévalent un ravin, ou détallent comme des lapins
Ils sont les catins des puissants, pour eux ils font le tapin
Des pantins, est ce-que je vis dans un monde de martiens
De larbins victimes de larcins
Les gens sont aveuglés, avec des œillères
Des boules de neige dans le désert
La colère sortira tel un geyser
Manque d'air à l'aube d'une 3eme guerre
Préparez les compteurs Geiger, à trop se laisser faire on risque de l'payer cher
Faut qu'les gens réalisent, qu'ils sont dans l'échec total, qu'ils végètent
Qu'ils sont bercés par des rêves trop nases des préceptes
Qui les tiennent attachés, une boule dans la trachée
Je prends ma liberté à l'arrachée

Les gens sont des clones, comme dans le meilleur des mondes de Huxley
Ils suivent les modes, mais personne ne décode les secrets
Prend ta dose de soma qui t'assommes, ici c'est chaud comme dans un sauna
Ton heure sonne, prêt à sombrer dans le coma
C'est la zone, et c'est le mal qui conne l'accolade
C'est lassant, et n'attends pas qu'je passe la pommade
La vie C'est dangereux comme traverser la rocade les yeux fermés
Subir la propagande enfermés, le visage cerné
Mon discours exacerbé, par la pression des Cerbères
L'impression d'être encerclés, les gens désespèrent
On s'fait berner, j'ai pas la berlue
Internés y'a pas d'interlude, si on s'entête rien n'est perdu
J'me fout éperdument des conséquences
J'attends que le monde change mais perd patience
Les gens s' regardent en chiens d' faïence
Sort de la cadence, elle est infernale
Attends l'retour de la balance, ça va faire mal



Credits
Writer(s): Paul Grabielle
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