Longue longue nuit
Les bookmakers en toute sécurité
Tendent leurs mains atrophiées au cheval bien musclé
Et je me vois dans la peau du voleur
Même si je ne leur ai rien volé
J'ai juste pris le volant, survolé la route
Des aveugles il y en avait peu
J'ai évité un pylône de justesse trop ivre
Pour sentir ta présence
Sentir que nous étions deux
Les années m'ont fait sentir si vieux
Devant le moine silencieux
Mais je n'ai pas vu de cheveux blancs
Dans le blanc de tes yeux
Alors je t'ai laissé penser que la levée du jour
Ne dépendait que de toi
Tu as pris mon cerveau
Divisé tes lèvres
Et montré qu'il n'y avait pas de mauvaise voie
Mais j'oublie chaque jour
Que je dois me souvenir que l'amnésie est proche
Et j'oublie
Que tu pourrais ne pas être aussi dure que la roche
Tu connais la route
Pour échapper aux doutes
On ne s'oublie pas tant qu'il y a du temps à tuer là-bas
Il y a des tambours là-bas
Qui savent accueillir leurs échos infinis
Je n'ai jamais entendu ce son
J'ai cru entendre le chant du coq quand je suis parti
Mais j'ai vu tes arabesques demander leur chemin
Pendant une tempête tropicale
Et nous avons marché toujours tout droit
Sans jamais se référer à une boule de cristal
Le gardien est affamé
Son visage est déformé par l'œil du judas
Il cherche quelqu'un pour avaler des sabres
Si la guerre est perdue il reste un dernier combat
Dans ce bus vide tu dors sur mon épaule
Tu sais que je sais où aller
Et j'ai senti mes os craquer ma peau saigner
Je ne sais pas pourquoi j'ai mis mon uniforme
Pour me cacher
Mais j'oublie chaque jour
Que la nuit n'existe que pour les rêveurs
Et j'oublie
La manière dont tu recevrais un visiteur
Me donnerais tu une seconde chance
Si je renonçais à mon silence
On ne s'oublie pas tant que tu brilles
Quand j'ouvre de nouveau la grille
Et les saltimbanques activent leurs monocycles
Oui ils ont du talent
Et mes tours sont rudimentaires
Mais ils sont visibles au cœur d'un ouragan
Mais tu n'as rien dit je t'ai tourné le dos
Et les imitateurs peuvent être plus doux
Pourtant tes dents peuvent briser la glace
Et me laisser sur place sur un lit de clou
Et les lanceurs de dés me harcèlent
De questions je n'en ai compris aucune
Ils ont voulu parier sur moi
Mais je me voyais déjà hurler depuis la dune
Si ta tête est aussi haute que la mienne est basse
Tu devrais m'enterrer dans le sable
Ou prendre mon appel pour me montrer le chemin
Ça ne coûte rien de tenter le diable
Mais j'oublie chaque jour
Que certaines choses peuvent restées écrites
Et j'oublie
Que ces mêmes choses n'ont pas à être fuites
Tu as parlé si peu
Et je n'ai pas pu faire mieux
On ne s'oublie pas tant que j'aurai pris
Du temps pour en payer le prix
Tendent leurs mains atrophiées au cheval bien musclé
Et je me vois dans la peau du voleur
Même si je ne leur ai rien volé
J'ai juste pris le volant, survolé la route
Des aveugles il y en avait peu
J'ai évité un pylône de justesse trop ivre
Pour sentir ta présence
Sentir que nous étions deux
Les années m'ont fait sentir si vieux
Devant le moine silencieux
Mais je n'ai pas vu de cheveux blancs
Dans le blanc de tes yeux
Alors je t'ai laissé penser que la levée du jour
Ne dépendait que de toi
Tu as pris mon cerveau
Divisé tes lèvres
Et montré qu'il n'y avait pas de mauvaise voie
Mais j'oublie chaque jour
Que je dois me souvenir que l'amnésie est proche
Et j'oublie
Que tu pourrais ne pas être aussi dure que la roche
Tu connais la route
Pour échapper aux doutes
On ne s'oublie pas tant qu'il y a du temps à tuer là-bas
Il y a des tambours là-bas
Qui savent accueillir leurs échos infinis
Je n'ai jamais entendu ce son
J'ai cru entendre le chant du coq quand je suis parti
Mais j'ai vu tes arabesques demander leur chemin
Pendant une tempête tropicale
Et nous avons marché toujours tout droit
Sans jamais se référer à une boule de cristal
Le gardien est affamé
Son visage est déformé par l'œil du judas
Il cherche quelqu'un pour avaler des sabres
Si la guerre est perdue il reste un dernier combat
Dans ce bus vide tu dors sur mon épaule
Tu sais que je sais où aller
Et j'ai senti mes os craquer ma peau saigner
Je ne sais pas pourquoi j'ai mis mon uniforme
Pour me cacher
Mais j'oublie chaque jour
Que la nuit n'existe que pour les rêveurs
Et j'oublie
La manière dont tu recevrais un visiteur
Me donnerais tu une seconde chance
Si je renonçais à mon silence
On ne s'oublie pas tant que tu brilles
Quand j'ouvre de nouveau la grille
Et les saltimbanques activent leurs monocycles
Oui ils ont du talent
Et mes tours sont rudimentaires
Mais ils sont visibles au cœur d'un ouragan
Mais tu n'as rien dit je t'ai tourné le dos
Et les imitateurs peuvent être plus doux
Pourtant tes dents peuvent briser la glace
Et me laisser sur place sur un lit de clou
Et les lanceurs de dés me harcèlent
De questions je n'en ai compris aucune
Ils ont voulu parier sur moi
Mais je me voyais déjà hurler depuis la dune
Si ta tête est aussi haute que la mienne est basse
Tu devrais m'enterrer dans le sable
Ou prendre mon appel pour me montrer le chemin
Ça ne coûte rien de tenter le diable
Mais j'oublie chaque jour
Que certaines choses peuvent restées écrites
Et j'oublie
Que ces mêmes choses n'ont pas à être fuites
Tu as parlé si peu
Et je n'ai pas pu faire mieux
On ne s'oublie pas tant que j'aurai pris
Du temps pour en payer le prix
Credits
Writer(s): Théo Rulin
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