Printemps Sibérien
Le soleil est revenu
Nous carresser les joues, le front, les mollets
Et tu marches tête nue
Étonné de pouvoir vivre sans bonnet
Dehors
L'hiver pour quelques mois s'endort
Des reflets de lumière nouvelle
La neige dégèle
La boue coule en flots glacés
Sous tes semelles, dans tes chaussettes en laine
Et tu ne peux plus passer
À travers cet empire des Flaques Reines
Dehors
Des petits vieux s'affairent encore
À petits pas de peur, pressés
De peur de tomber
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Ponpon plumé de bouvreuil
Chante la tiédeur, gonfle-toi de baies rouge
Et dans ton arbre sans feuilles
Vois comme la rue vit, vois comme la rue bouge
Dehors
L'hiver pour un instant est mort
Car sous les tapis blancs salis
A germé la vie
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Sur le trottoir les passants
Se hâtent sous le nez des grands-mères
Dans leurs bocaux la vie d'avant
A été salée, mise en pot pour l'hiver
Dehors
Elles pensent peut-être au temps d'alors
Peut-être ne pensent-elles à rien
Peut-être à demain
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Les oiseaux du ciel sont partis
Mais tu es venu par ici
Comme toujours la nuit a pris
Les meilleurs
Nous carresser les joues, le front, les mollets
Et tu marches tête nue
Étonné de pouvoir vivre sans bonnet
Dehors
L'hiver pour quelques mois s'endort
Des reflets de lumière nouvelle
La neige dégèle
La boue coule en flots glacés
Sous tes semelles, dans tes chaussettes en laine
Et tu ne peux plus passer
À travers cet empire des Flaques Reines
Dehors
Des petits vieux s'affairent encore
À petits pas de peur, pressés
De peur de tomber
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Ponpon plumé de bouvreuil
Chante la tiédeur, gonfle-toi de baies rouge
Et dans ton arbre sans feuilles
Vois comme la rue vit, vois comme la rue bouge
Dehors
L'hiver pour un instant est mort
Car sous les tapis blancs salis
A germé la vie
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Sur le trottoir les passants
Se hâtent sous le nez des grands-mères
Dans leurs bocaux la vie d'avant
A été salée, mise en pot pour l'hiver
Dehors
Elles pensent peut-être au temps d'alors
Peut-être ne pensent-elles à rien
Peut-être à demain
Les oiseaux du ciel sont partis
Personne n'est venu par ici
Dans ses bras la nuit a pris
Les veilleurs
Les oiseaux du ciel sont partis
Mais tu es venu par ici
Comme toujours la nuit a pris
Les meilleurs
Credits
Writer(s): Julie Gerber, жаринов семен александрович
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.