Le rêve
J'ai fait un rêve comme tout un chacun
J'ai rêvé de trêve et du bout du chemin
Mais hélas trop trépassent passent l'arme à gauche
La vie est maladroite sur Terre
Je pense, dépense
Oui cela me pèse
Car je vise la paix
Comme une sorte de transe
Et de l'unité, puisque nous sommes liés, peut jaillir la clé
La paix aux œufs d'or
Mais tels des boulets, nous traînons nos masses
Et la gravité m'invite à rêver
Alors je dessine, à l'encre de craie
Des cadavres, des cimes
Montagnes enneigées
Et pendant ce temps, petit enfant dort
Oh non ne le réveille pas car ça vaut autant qu'un repas
Quoique ventre creux, il est dur de ronfler
Et pourtant tu sais, le blé pousse à bout de champ
Et puis dans la nuit, il y a l'espoir
Car oui c'est du noir que jailli la lueur
Et nous nous lèverons, cela à toute heure
Avec toujours nos sourires, nos ganaches, nos poires
Parfois... pour de vrai
Il m'est arrivé de me dire ouais ça suffit ouais, j'ai eu ma dose
Ça c'est dans le genre de moments après l'isolement
Tu crois plus en grand-chose
Quelques déceptions qui s'accumulent
Fort heureusement, à d'autres moments, bien plus présent et bien
Je me dis l'inverse c'est-à-dire que
Rien à foutre de ceux-là et peut-être, pour ma part
Je trouverais le salut dans la prose, la musique, les arts
Et oui car nous sommes là, prêts à braver l'atroce
Bel et bien en vie, la sève fait l'écorce
Abattant les obstacles, formant notre propre oracle
Unis les yeux levés, en quête de miracles
Quand rien ne fait sens, que l'on n'y croit plus
Alors la surprise arrive, comme lorsqu'il a bien plu
Mais à quoi bon vivre, s'il n'y a pas de sens
Un peu comme cette mobylette qui n'aurait plus d'essence
Et après les rature, l'homme écrira de nouvelles lois
Celles de la concordance de la science et des fois
Car on peut croire en maintes choses, mais beaucoup nous dépassent
Y'a un despote sur le chemin
Attend, on le tabasse
Et les dernières phrases seront pour les familles
Les vôtres, la mienne, ensemble on fourmille
La première condition pour que cela se produise
Est-ce d'abord que nos volontés l'exigent
J'ai rêvé de trêve et du bout du chemin
Mais hélas trop trépassent passent l'arme à gauche
La vie est maladroite sur Terre
Je pense, dépense
Oui cela me pèse
Car je vise la paix
Comme une sorte de transe
Et de l'unité, puisque nous sommes liés, peut jaillir la clé
La paix aux œufs d'or
Mais tels des boulets, nous traînons nos masses
Et la gravité m'invite à rêver
Alors je dessine, à l'encre de craie
Des cadavres, des cimes
Montagnes enneigées
Et pendant ce temps, petit enfant dort
Oh non ne le réveille pas car ça vaut autant qu'un repas
Quoique ventre creux, il est dur de ronfler
Et pourtant tu sais, le blé pousse à bout de champ
Et puis dans la nuit, il y a l'espoir
Car oui c'est du noir que jailli la lueur
Et nous nous lèverons, cela à toute heure
Avec toujours nos sourires, nos ganaches, nos poires
Parfois... pour de vrai
Il m'est arrivé de me dire ouais ça suffit ouais, j'ai eu ma dose
Ça c'est dans le genre de moments après l'isolement
Tu crois plus en grand-chose
Quelques déceptions qui s'accumulent
Fort heureusement, à d'autres moments, bien plus présent et bien
Je me dis l'inverse c'est-à-dire que
Rien à foutre de ceux-là et peut-être, pour ma part
Je trouverais le salut dans la prose, la musique, les arts
Et oui car nous sommes là, prêts à braver l'atroce
Bel et bien en vie, la sève fait l'écorce
Abattant les obstacles, formant notre propre oracle
Unis les yeux levés, en quête de miracles
Quand rien ne fait sens, que l'on n'y croit plus
Alors la surprise arrive, comme lorsqu'il a bien plu
Mais à quoi bon vivre, s'il n'y a pas de sens
Un peu comme cette mobylette qui n'aurait plus d'essence
Et après les rature, l'homme écrira de nouvelles lois
Celles de la concordance de la science et des fois
Car on peut croire en maintes choses, mais beaucoup nous dépassent
Y'a un despote sur le chemin
Attend, on le tabasse
Et les dernières phrases seront pour les familles
Les vôtres, la mienne, ensemble on fourmille
La première condition pour que cela se produise
Est-ce d'abord que nos volontés l'exigent
Credits
Writer(s): Félicien Devailly
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