Féroce

Toi, sans carrosse, la route est chaotique
Ne provoque pas la vie, car féroce elle te rosse
Dirige-toi prudemment, maîtrise tes pas et tes pensées
Ainsi parlait la vieille amie, le souhaitant ardemment
Contre le sort, courroucée
Spectateur engagé, j'assiste au drame terrestre
En gros c'est la gabegie, la plupart sont lésés
Lésés
Ouais toi, sans carrosse, la route est chaotique
Ne provoque pas la vie, car féroce elle te rosse
Dirige-toi prudemment, maîtrise tes pas et tes pensées
Ainsi parlait la vieille amie, le souhaitant ardemment
Contre le sort, courroucée
Spectateur engagé, j'assiste au drame terrestre
En gros c'est la gabegie, la plupart sont lésés
Lésés
Regarde comme la mer est belle
Son eau reste nécessaire, mais parfois elle nous submerge
Elle demeure essentielle
En son sein maternel, il y a le souffle indispensable
Tout le monde doit naviguer, quitter son cocon
Ses vieilles ruelles
Il nous faut s'en aller
A la découverte d'autres choses
Comme un cœur à aimer, une clé pour le cadenas
Car l'aventure perdure, torture interminable
Mais douce quand on découvre
Bien qu'atroce si l'on se questionne à en perdre la raison
Le radeau fait son œuvre, il glisse comme une couleuvre
Et l'homme, esclave de ses passions arpente le plancher marron
Cette terre qui peut tout faire germer
Jusqu'à tes souhaits enfouis, inexprimés
Fable ou rêve, rêve ou réalité, la barrière est infime
Pour preuve, Œdipe finit infirme
L'encre se déverse de ma plume, ce fait est-il minime
La nuit revient en force, de nouveau tout s'efface
Non je ne me résigne pas, je ne m'avoue pas vaincu
L'espoir est invincible tant qu'il se dit, tant qu'il se vit
Tant qu'il s'écrit
Et je galope au gré du vent
Dans l'illusion de foncer droit devant dans l'espace-temps
Ma petitesse est géniale
Chacune des femmes m'inspire
Mon amie s'appelle Modestie, et ma vertu reste humble
Extra comme un bon repas, le rire de l'enfant retentira
Pauvre est la rime arrimée à un paquebot polluant
Mais riche est le sens lorsque les lettres l'embellissent
A la manière d'une barque colorée
Voici la mélodie salvatrice du siècle du tournant dernier
Et on y est
Toi, sans carrosse, la route est chaotique
Ne provoque pas la vie, car féroce elle te rosse
Dirige-toi prudemment, maîtrise tes pas et tes pensées
Ainsi parlait la vieille amie, le souhaitant ardemment
Contre le sort, courroucée
Spectateur engagé, j'assiste au drame terrestre
En gros c'est la gabegie, la plupart sont lésés
Lésés
Toi, sans carrosse, la route est chaotique
Ne provoque pas la vie, car féroce elle te rosse
Dirige-toi prudemment, maîtrise tes pas et tes pensées
Ainsi parlait la vieille amie, le souhaitant ardemment
Contre le sort, courroucée
Spectateur engagé, j'assiste au drame terrestre
En gros c'est la gabegie, la plupart sont lésés
Mais où est la complicité



Credits
Writer(s): Félicien Devailly
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