Pour ou contre (feat. Léo Varnet)
Je suis contre les voleurs d'enfance
Je suis pour toutes les délivrances
Je suis contre les barrières à l'amour
Je suis pour les sorties de secours
Je suis pour la présence, et pour les absences
Je suis pour les prises de conscience
Je suis pour les moments où l'on oublie le temps
Je suis contre le divertissement
Je suis pour le loisir de perdre son temps
Je suis contre l'alcool solitaire
Mais pour l'ivresse où tout s'éclaire
Je suis contre la légèreté factice
Il y a des moments où l'on peut être triste
Je suis pour ceux qui se rebiffent
Qui déchiffrent leurs hiéroglyphes
Je suis contre l'anesthésie de l'âme
Je suis pour laisser couler les larmes
Je suis contre les grands qui parlent comme des enfants
Je suis pour les balbutiements hésitants
Je suis contre les marchands qui font de la retape
Mais pour les dépassements au-delà des étapes
Je me fous des cravates et des pointeuses violettes
Je fais confiance aux crayons pour me vider la tête
Et je marcherai tout droit, sans faire de détours
Evitant les canevas, les sillons, les contours
Je marcherai tout le jour, et puis jusqu'à l'aurore
Et puis encore un jour, et puis un jour encore
Et puis un jour le feu qui me brûlait les lèvres
Le feu qui depuis tant d'années causait ma fièvre
Je lui donnerai un nom, et puis je l'écrirai
A travers toutes les villes que je connaîtrai
Sur les murs, même si c'est interdit je m'en fous
Et je le crierai sans aucun tabou
Parce que c'est ainsi que je commencerai ma vie
Enfin délivré
Je suis pour toutes les délivrances
Je suis contre les barrières à l'amour
Je suis pour les sorties de secours
Je suis pour la présence, et pour les absences
Je suis pour les prises de conscience
Je suis pour les moments où l'on oublie le temps
Je suis contre le divertissement
Je suis pour le loisir de perdre son temps
Je suis contre l'alcool solitaire
Mais pour l'ivresse où tout s'éclaire
Je suis contre la légèreté factice
Il y a des moments où l'on peut être triste
Je suis pour ceux qui se rebiffent
Qui déchiffrent leurs hiéroglyphes
Je suis contre l'anesthésie de l'âme
Je suis pour laisser couler les larmes
Je suis contre les grands qui parlent comme des enfants
Je suis pour les balbutiements hésitants
Je suis contre les marchands qui font de la retape
Mais pour les dépassements au-delà des étapes
Je me fous des cravates et des pointeuses violettes
Je fais confiance aux crayons pour me vider la tête
Et je marcherai tout droit, sans faire de détours
Evitant les canevas, les sillons, les contours
Je marcherai tout le jour, et puis jusqu'à l'aurore
Et puis encore un jour, et puis un jour encore
Et puis un jour le feu qui me brûlait les lèvres
Le feu qui depuis tant d'années causait ma fièvre
Je lui donnerai un nom, et puis je l'écrirai
A travers toutes les villes que je connaîtrai
Sur les murs, même si c'est interdit je m'en fous
Et je le crierai sans aucun tabou
Parce que c'est ainsi que je commencerai ma vie
Enfin délivré
Credits
Writer(s): Nicolas Duclos
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