Nuages

J'écris depuis dix piges, quand ma vie s'étiole j'm'étale sur le papier
J'suis d'un métal rouillé par trop de pluies d'épines
On m'croit solaire et je le suis porté vers la lumière même si une étoile est tombé d'un cœur sans inertie
Quelques traumas qu'on croit réglé et l'amour existe
Mais déréglé cœur d'automate qui brise son mécanisme
Casse tout ce qu'il aime et dans les pleurs s'demande pourquoi il a cassé celle qui l'aimait, celle qu'il aime.
La fleur lui manque mais les plantes sont mortes
Toutes ces larmes n'ont pas nourri les racines d'amour de leur arbre d'or
Un coup il rêve et parle d'enfant,
Un coup il jette son âme perd sa force s'évade s'enfuit et détruit sa confiance
Un coup d'tête de trop
La déprime rode et lui s'érode dans les regrets
Traine toujours et encore sa brouette de torts
Un couteau dans la rétine
Aveugle et sombre il la laisse seule et elle s'éloigne triste dans un couloir de roses

Les souvenirs voguent dans les nuages, vagues dans les nuées d'âmes dérivant sans visa
Les sourires volent soufflés par un soupir d'ange
Les larmes s'écrasent sur le visage des gens seuls sur le rivage du temps
Les souvenirs voguent dans les nuages, vagues dans les nuées d'âmes dérivant sans visa
Les sourires volent soufflés par un soupir d'ange
Les larmes s'écrasent sur le visage des gens seuls sur le rivage du temps

J'vis avec trop d'peine dans l'bide la peur de l'abandon c'est badant
J'menais son cœur près des falaises sur mes yeux un bandeau.
Un doigt après l'autre sa main s'est détachée, j'ai taché d'aidé
Quand j'ai sauté à l'eau la mer s'était tachée
En nous un noir intense qui nous est propre
Un travail éreintant de pas s'sentir en proie au doute de questionner sa route ses ratés
De sortir des rouages en nous la rage qu'on a forgé haineux quand tout allait pas bien
J'veux qu'le courage m'envoute
Qui est donc ce type vide tapis dans son tipi triste qui tape et tire l'amour et pense fleurir comme le bougainvillier
Dans l'euphorie j'l'aime à la folie nos cœurs battent cent fois rythment notre symphonie d'fous rires mais le bouquin vieillit
T'as perdu l'appétit, j'ai peur de la pitié peur de parler j'voulais combler ton âme j'ai perdu ma moitié
Ton amitié partie, mes tripes par terre, même si nos vies s'éloignent nos soleils brillent pour l'éternité

Les souvenirs voguent dans les nuages, vagues dans les nuées d'âmes dérivant sans visa
Les sourires volent soufflés par un soupir d'ange
Les larmes s'écrasent sur le visage des gens seuls sur le rivage du temps
Les souvenirs voguent dans les nuages, vagues dans les nuées d'âmes dérivant sans visa
Les sourires volent soufflés par un soupir d'ange
Les larmes s'écrasent sur le visage des gens seuls sur le rivage du temps