Stylo Plein et Crane Vide

Parfois j'm'arrête j'regarde le temps défiler, mon visage flétrir
J'attends qu'le vent me guide ma quête c'est pas la gloire
Moi j'veux revoir le sourire de l'amour rare, les rivages fleuris
J'm'entoure de ceux qui entretiennent mon euphorie
Trop d'projets mort dans l'œuf j'en ris, sur les figures de proue j'urine au risque de
Flingue les disques de platine, crache ta madeleine de Proust
J'approuve l'empathie d'un pouce
J'épouse le rap et adorerai cette douce reine tant que la vie me poussera
J'suis puceron entouré d'coccinelles
Mon ego sommeille quand l'alcool s'en mêle j'ai peur que mon écosystème se fane
P'tites shoes mais grosse semelle deviendrai-je con quand je serai au sommet
L'opiniâtre à l'opinel j'écris mieux quand j'suis assommé
J'cherche l'éclat d'saphir dans l'puit sans fond, j'sens une puissance folle
Les pétales se décrochent m'entourent de joie et puis s'en vont
J'suis que passager dans trop de vies fades
J'aimerai revenir le crâne vide comme quand j'faisais des passes à Jo
Écoute fada
Écoute fada trop d'fadaises tombent des falaises
Faut ravaler sa rancœur ou rafaler son cœur
Ravaler sa peur et redouter son heure en souriant au soleil

Stylo plein et crâne vide
Évidement j'avise l'œil aiguisé
J'dessine ma trajectoire sur une map grise
Quand j'aurai peint c't'étrange vie
Avidement j'kifferai et déguisé
J'ferai le dernier choix de ma partie
Stylo plein et crâne vide
Évidement j'avise l'œil aiguisé
J'dessine ma trajectoire sur une map grise
Quand j'aurai peint c't'étrange vie
Avidement j'kifferai et déguisé
J'ferai le dernier choix de ma partie

Allez avance regarde devant le passé n'est qu'un leurre
Calme, gravit ta route quand tous se tassent dans les funiculaires
J'crame les flemmards les rêveurs les généreux et les heureux d'un rien
J'rappe pour ceux qui cherchent l'orgasme, venus s'niquer l'organe

Tu veux voir si l'orage aura l'aura d'ma rage jeunot
Tant qu'le présent se meurt j'voudrais toujours la peau du régent
La peur dirige nappée de rides et rédigeant leurs vieux discours ils font tourner l'moulin
"On court au drame" se dirait Jean
Encouragé par les frolots je gratte même encore à jeun
Un corps de jeune fragilisé par les coups de son cœur de beurre
J'crois qu'j'rate maman
L'esprit trop évasif mes valises m'disent vas-y dégagent vers ces îles qui t'fascinent
Facile à dire mais y'a trop d'gens qu'j'adore
Puis faut qu'le rap m'adhere
Qu'le flow m'adule moi l'âme abrupte capturée dans un mandala
D'puis Medellín pour être honnête
Le son ma dernière chance et en persévérant peut être que je passerai le rang de maitre
Stylo plein et crâne vide
Évidement j'avise l'œil aiguisé
J'dessine ma trajectoire sur une map grise
J'crayonne des cygnes
J'repeins mes songes
J'dépeins le singe dans son océan de ciment
J'crayonne des cygnes
J'rayonne
J'peux dire "je t'aime" dans le dialogue des signes
J'colore le bruit des rues
J'suis qu'un olibrius qui braille et brille
Ma plume est celle d'un colibri

Stylo plein et crâne vide
Évidement j'avise l'œil aiguisé
J'dessine ma trajectoire sur une map grise
Quand j'aurai peint c't'étrange vie
Avidement j'kifferai et déguisé
J'ferai le dernier choix de ma partie
Stylo plein et crâne vide
Évidement j'avise l'œil aiguisé
J'dessine ma trajectoire sur une map grise
Quand j'aurai peint c't'étrange vie
Avidement j'kifferai et déguisé
J'ferai le dernier choix de ma partie



Credits
Writer(s): Remy Visser
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