Coquelicots

Un fond d'tristesse dans le regard de l'homme
On grandit peu mais vieillit vite j'ai même plus l'temps d'regarder l'OM
Oim j'avance avec deux poignées d'amour quelques poignées d'amis
Mon cœur de braise chancelle depuis qu'ma belle s'est éloigné de moi
Ça t'surpendra peut être mais j'pense qu'on passe pas d'sentimental à sensible quand l'cœur est insensé
Tes questions sans réponses m'attristent encore, douce rancoeur
J'étais l'ultra sensible qui parlait peu qu'aurai-je été sans beau père suspendu
Rien a plaindre et pas d'regrets, pas d'rochers sans gerbe de fleurs
On s'effrite tous autour d'une âme de feu sans pleurs
Santé fais péter la Sanpe' des lendemains difficiles
La peine m'emporte cent pieds sous terre bien qu'les potes s'investissent
Découvre chaque jour c'que la vie t'offre en manque d'amour au ravito
Tous les cœurs lourds un jour léviteront
J'éviterai l'invitation du vide, vire vite de bord si y'a qu'un regard vitreux dans la vitre, virevolte en vie

Quelques virées dans mes noirceurs quelque chose m'entraine
Calcule les sangs, nique les ombres les âmes coagulées
Quelques virées vers l'extérieur, quelques mises en scène
La plupart vivent un peu, les autres sont acculés
Quelques virées dans mes noirceurs quelque chose m'entraine
Calcule les sangs, nique les ombres les âmes coagulées
Quelques virées vers l'extérieur, quelques mises en scène
La plupart vivent un peu, les autres sont acculés

Parfois j'me sens seul mais j'sais que l'essentiel réside dans le sourire d'mes pairs
Reporte ta peine ma paix dans le soleil résiste
Les plaisirs sensoriels exigent des échappées
Sort sans écharpe, sent ces échardes plantées sous des doigts de fées
J'ai soudé v'la des frères j'ai cassé v'la des fleurs dégouté par mes peurs
J'dessaoule encore d'hier j'tire sur la cordelette
J'gratte encore des lettres, j'reste per-plexe quant à mon but
Regarde derrière avance serein c'est l'réflexe pantalon fut'
Normal on fuit dans notre imaginaire à chaque fois que vient l'enfer
À chaque pas la charge croit, l'enfermement m'encercle
Mental en berne, j'suis verni, où sont mes rêves juvéniles
J'rappe en boucle le temps est mort, j'tords l'aiguille et coupe le fil
Je cautérise les plaies ouvertes de mon enfance si j'évite les faits d'hiver du monde c'est qu'le mien est fébrile
Depuis ado j'ai pris des rides j'écris des sons j'sonde, j'refais des rimes a chaque éphémérides sombres

Quelques virées dans mes noirceurs quelque chose m'entraine
Calcule les sangs, nique les ombres les âmes coagulées
Quelques virées vers l'extérieur, quelques mises en scène
La plupart vivent un peu, les autres sont acculés
Quelques virées dans mes noirceurs quelque chose m'entraine
Calcule les sangs, nique les ombres les âmes coagulées
Quelques virées vers l'extérieur, quelques mises en scène
La plupart vivent un peu, les autres sont acculés