Diagnostique

J'étais en plein dans l'âge bête
Alors j'ai dropé "Résilience"
Sur la wifi de l'HP
J'eu fais de la merde
Et là je paie le plein tarif
"Je te plains t'arrives plus à tèj des pages pleines"
Je cache même plus ma peine
J'ai passé l'âge pessimiste
Je crache haine
Plume m'appelle poète sinistre
Là je ne t'aime plus ma belle
Ma lâcheté pue le Label
Je tente en sachant que c'est plus la peine
Je vais me sentir vivre si je tue là le thème
J'hurle à terme "me manipula-t-elle"?
Dur de la dm
Dans ma bulle le tel est sur écoute
Je marche sur les coudes
Donc sont de sueur, les gouttes
Suis les lueurs
Les routes lumineuses qu'effacent les doutes
Ton monde va se transformer en une demie mes'
La magicienne, la venimeuse
Même le feu y meurt sa mère
Et toi tu te retrouves seul
Sans vœux ni mœurs, amer
Car t'as pas reçu le quart de ce que t'offrais
En feat avec des frères
Il y a deux-trois skeuds au frais
Même après un joint de frappe
Ton rap est plutôt vrai donc
Tu te sapais le moral quand ces putes œuvraient,
Bref tu t'en fou tu fumes
Cries "que vous voulez-vous?" devant les foules
En te levant l'écume, le vent te soufflent
"Lève la tête assume
Vis et fais tes choix
Et même si les masques effraient tes joies
Je veux pas que tu sois ce gars
Qui à faire la fête échoua"
Mais tu l'entends que d'une oreille
Et tu vis en tuant le temps
Une plume dans l'oreiller
Bandeau rayé te résume
En somme passent les semaines, puis les saisons
Mais tu sais si le temps nous malmène
On le stoppait lors d'une session
Reste quoi à part des questions?
Du style dans le tracé des douleurs
Et cet espoir d'être gracié
Pété ce soir dans l'brasier je lui ai fais confiance
C'est fou comment j'avais l'impression
De choisir en pleine conscience
A trop compter sur ta science
T'entends plus l'évidence
Il y a un cœur vide dans ceux qui restent silencieux
Har Lo, phrasé éloquent
Mélodieux ou technique comme Lionel au Camp

Ma poésie se dessine à l'encre de mes veines
Prophétie me déchire, mon existence est vaine
Regarde mes récits
C'est le récif de la mer de larmes
Dans laquelle je me noie
Et pourtant je me dois d'aller bien
Je vis de détermination, j'aimerai changer ma diction
Protéger les reufs de leurs addictions
Je vois nos destins sombre comme malédiction
Et diagnostique un esprit libre
Nourri par la destruction
Je ressens comme un manque frérot
Regarde nos écrits du jet-pro
On fait croire qu'on va de l'avant
Regard fixé dans le rétro
C'est trop grave, cette prod est trop crade
Alors je rétrograde
Beaucoup de désillusion, à commencer par ce rap
Deux milles vingt quatre
Je vois la déception comme une conclusion
Les faux reufs, leurs visage
Dessinent un paysage de désolation
Bref
Perso j'ai donné toute ma haine
A ceux qui voulaient la cacher
Étonné je donne de la force à ceux qui l'ont gâché
En gros: je me suis trompé sur ces gens
Et maintenant
Attends, attends, attends
Tu peux remettre le couplet s'il te plait
Ma poésie se dessine à l'encre de mes veines
Mon existence est pleine de rebondissements
Mon cœur une citadelle
Et faudrait que tu parcours tous ses arrondissements
Derrière mes vomissements
Se cache une force, dans mon torse
Qui mérite tous vos applaudissements
J'ai fait des choses qui rendraient fier
Le moi d'il y a 10 ans
Je laisse parler les médisants
Car chaque échec leur est appétissant
Les âmes qui m'entourent nourrissent mon cœur
En le guérissant, mon amour grandissant
Tellement fier de mon frère d'une autre mère
Lie paternité avec perfection
Souvent je me perds et je me renferme
J'ai peur de l'enfer, de son éternité
Car à chaque jour suffit sa réflexion
Pour l'heure j'écoute les futurs track du Har
Et une reprise de Tamino à la guitare
Sa voix fait taire mes cauchemars
Ses silences m'encombrent
Je l'écoute tard et dans la nuit
Elle fait danser les ombres
Ici il y a du monde, je laisse un videur à l'entrée
Apprécie si dans mon cœur je t'invite à rentrer
La liste est pas si longue
Dans mes inspiration il y a quelques reufs
Mais surtout un qui sous alcool
Rappe les textes de Rohff