Le fantôme de l'Opéra

Dans les ténèbres de l'opéra il rôde en silence
Maître des ombres il orchestre la danse
Masque de mystère visage dissimulé
Il veille invisible sur sa mélodie délaissée
L'écho de ses pas hante les couloirs anciens
Chaque note jouée porte la marque du chagrin

Sous les voûtes gothiques mon empire s'étend
Prisonnier des miroirs des reflets inquiétants
Je contemple de loin la beauté et l'amour
Condamné à errer du crépuscule au jour
Ma voix résonne comme un murmure spectral
Envoûtant les âmes de mon chant immémorial
Ces murs de pierre se font éternels
Mes secrets s'entrelacent dans des toiles irréelles
Chaque rideau levé cache un sombre dessein
La musique envoûtante est mon doux venin

Fantôme de l'Opéra prince des abîmes
Je chante la douleur dans un souffle sublime
Ma solitude est un chant sans fin
Qui résonne la nuit comme un refrain malsain
Sous la lune blafarde ma silhouette vacille
Telle une ombre funeste une sombre idylle
Je ne suis qu'un écho dans ce théâtre d'effroi

Les chandelles vacillent projetant des ombres folles
Quand je m'avance les spectateurs s'affolent
J'aspire à l'amour mais n'offre que la peur
Mes caresses glaciales glissent sur les coeurs
Dans mon repaire secret sous les eaux noires du lac
Je tisse des rêves de passion dans un monde opaque
Mais les masques tombent dévoilant le néant
La beauté se fane la folie est mon sang
Chaque air que je compose est un cri de faiblesse
Une mélodie sombre un opéra de tristesse

Fantôme de l'Opéra prince des abîmes
Je chante la douleur dans un souffle sublime
Ma solitude est un chant sans fin
Qui résonne la nuit comme un refrain malsain
Sous la lune blafarde ma silhouette vacille
Telle une ombre funeste une sombre idylle
Je ne suis qu'un écho dans ce théâtre d'effroi

Je suis l'ombre dans le miroir la voix dans la brume
Un cri dans le silence une mélodie d'écume
Mon âme erre en quête de ce que je ne peux avoir
Un amour impossible perdu dans le noir
La nuit est mon domaine où je chante mon désespoir

Fantôme de l'Opéra prince des abîmes
Je chante la douleur dans un souffle sublime
Ma solitude est un chant sans fin
Qui résonne la nuit comme un refrain malsain
Sous la lune blafarde ma silhouette vacille
Telle une ombre funeste une sombre idylle
Je ne suis qu'un écho dans ce théâtre d'effroi

Ainsi le fantôme demeure à jamais solitaire
Dans les sombres profondeurs loin de la lumière
Le rideau tombe mais son chant persiste
Dans les échos de l'Opéra son âme subsiste
Et chaque nuit sous les voûtes en ruine
Il fredonne sa peine invisible divine



Credits
Writer(s): Matthieu Renaux
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