Satori

Pourquoi trouverais-je des thèmes pour mes chansons?
J'ai toujours préféré coucher des poèmes pour les gens sombres
Le réel se fout pas mal de vos champs lexicaux
1000 ans de culture aztèque, vous chantez "Mexico"
Nous sommes les cellules mortes de l'univers
Les cheveux blancs tombés des têtes baissées de nos 10 000 pères
Une fois le centre éteint, ne restent que les contours
Ils visent premier au concours, lisent le dernier Goncourt

Bienvenue chez les phalènes, le corps en feu comme à Salem
Sauter d'une falaise et d'une fadaise à vous faire perdre haleine
Ils l'ont mauvaise, j'ai la foi, la leur est décatie
Je rêve les fins d'mois parce que c'est gratuit

Qui nous dévoilera la fin du conte?
Qui achètera Nike et smartphones après la fin du monde?
Qui conduira sa Benz entre des ruines en flammes?
Qui commandera du KFC? Qui sera rentable?
La télé-réalité a tué Andersen
L'État n'est qu'une illusion pour grandes personnes
Nos espoirs sont des hasards selon leurs statistiques
La vie est la plus forte, m'imprime ces ecchymoses mystiques

Mourir, pourquoi pas, mais en luttant
Si l'océan n'est plus qu'un vulgaire bleu sur l'épaule du temps
À huit ans, j'imaginais l'avenir
22 plus tard, j'écris l'angoisse de n'pas pourvoir y parvenir

Les couleurs se succèdent, les douleurs deviennent succès
Et, vu l'heure sur mon gousset, je n'traîne plus, je sais où j'vais
Les couleurs se succèdent, les douleurs deviennent succès
Et, vu l'heure sur mon gousset, je n'traîne plus, je sais où j'vais
Les couleurs se succèdent, les douleurs deviennent succès
Et, vu l'heure sur mon gousset, je n'traîne plus, je sais où j'vais
Les couleurs se succèdent, les douleurs deviennent succès
Et, vu l'heure sur mon gousset, je n'traîne plus, je sais où j'vais