Autre gare, même train (feat. Arm)
Yo, au commencement était le verbe que personne ne sait plus conjuguer
Puisque silence et temps complotent et se sont conjurés
Progressant depuis le désert comme Apulée
Dieu écoute la pluie des Hommes sur un toit de tôles ondulées
Le 21ème siècle, accoudé au comptoir
Vomit son mauvais vin sous les rires aiguës de sept clochards
Transforme en canon scié ce que j'apprends
J'enfile une chemise d'acier trempée et puis j'attends
Poème écrit au taf, une ruée puis autre part
Une muse et puis au bar une Suze et puis on s'barre
Des affiches de lingerie, sépia dans l'imagerie
C'est pas comme j'imagine mais je combats l'hémorragie
Un chien traverse au rouge, les cheveux blonds d'une fille
Dansant dans la brise, elle pensant dans une file
Les nuages se rassemblent, on dirait du Rothko
C'est beau, presque aussi beau que du Rouault
J'attrape une minute que je transforme en nœud coulant
"Cette poutre est bien trop fine" me dis-je en m'écroulant
Et les heures ricanent avec les siècles trop tard
Pour tout recommencer là-bas ou autre part
Autre gare (même train) aimant sur un chemin d'fer
Autre gars (même teint) errant sur un terrain terne
Autre bar (même vin) vainement dans un trip amer
Autre mare (même bain), errements dans un vide à faire
Tu restes à quai ou tu montes, choisis bien
Choisis vite, moisis pas là avec ton bout du monde
Ramène qui tu veux, si t'as personne
Sache qu'on est plein à s'être oubliés dans l'écho du fond
Tu peux attendre le suivant si tu veux
Tu sais, reviens seulement si tu l'sens
Tu l'feras peut-être pas, t'auras oublié
Ou plus l'temps, t'auras rempilé ou vu l'banc
Et faudra pas t'y faire, ni t'asseoir
Faudra t'élever où ils ont mis la barre
Tu peux prendre le temps, tu peux toujours tout
Si tu détournes tes yeux d'leurs putains d'écrans
Y a encore tout à faire et y croire
Même si c'est faux et t'auras tout à perdre
Ici, tout défile un peu vite
Broyé dans ses bras, tu verras si un jour tout s'arrête
Tu pourras voir tout ce qui t'entoure
Tout c'que tu traînes et qui te rend fou
Tu pourras revenir dans l'coin
Lâcher l'armure, composter tes rêves au premier matin
Tout c'que tu sais, tout c'que tu vois
Tous mangés par la ville, tout c'qu'elle te doit
Autre part, même refrain
Autre gare, même train
Puisque silence et temps complotent et se sont conjurés
Progressant depuis le désert comme Apulée
Dieu écoute la pluie des Hommes sur un toit de tôles ondulées
Le 21ème siècle, accoudé au comptoir
Vomit son mauvais vin sous les rires aiguës de sept clochards
Transforme en canon scié ce que j'apprends
J'enfile une chemise d'acier trempée et puis j'attends
Poème écrit au taf, une ruée puis autre part
Une muse et puis au bar une Suze et puis on s'barre
Des affiches de lingerie, sépia dans l'imagerie
C'est pas comme j'imagine mais je combats l'hémorragie
Un chien traverse au rouge, les cheveux blonds d'une fille
Dansant dans la brise, elle pensant dans une file
Les nuages se rassemblent, on dirait du Rothko
C'est beau, presque aussi beau que du Rouault
J'attrape une minute que je transforme en nœud coulant
"Cette poutre est bien trop fine" me dis-je en m'écroulant
Et les heures ricanent avec les siècles trop tard
Pour tout recommencer là-bas ou autre part
Autre gare (même train) aimant sur un chemin d'fer
Autre gars (même teint) errant sur un terrain terne
Autre bar (même vin) vainement dans un trip amer
Autre mare (même bain), errements dans un vide à faire
Tu restes à quai ou tu montes, choisis bien
Choisis vite, moisis pas là avec ton bout du monde
Ramène qui tu veux, si t'as personne
Sache qu'on est plein à s'être oubliés dans l'écho du fond
Tu peux attendre le suivant si tu veux
Tu sais, reviens seulement si tu l'sens
Tu l'feras peut-être pas, t'auras oublié
Ou plus l'temps, t'auras rempilé ou vu l'banc
Et faudra pas t'y faire, ni t'asseoir
Faudra t'élever où ils ont mis la barre
Tu peux prendre le temps, tu peux toujours tout
Si tu détournes tes yeux d'leurs putains d'écrans
Y a encore tout à faire et y croire
Même si c'est faux et t'auras tout à perdre
Ici, tout défile un peu vite
Broyé dans ses bras, tu verras si un jour tout s'arrête
Tu pourras voir tout ce qui t'entoure
Tout c'que tu traînes et qui te rend fou
Tu pourras revenir dans l'coin
Lâcher l'armure, composter tes rêves au premier matin
Tout c'que tu sais, tout c'que tu vois
Tous mangés par la ville, tout c'qu'elle te doit
Autre part, même refrain
Autre gare, même train
Credits
Writer(s): Arm Arm, Ludovic Villard, Sylvain Fornengo
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