G 319
Décante l'anecdote du golgotha, du golgotha
Du golgotha, du golgotha, du golgotha, du golgotha
J'aurifie tes plaies, doreur, te farci d'affiquets
Glorifie cette haie d'horreur qui punit tes méfaits
Joli fils ou laide erreur, vain Messie tuméfié
Qui a fait fi des honneurs, jalousie de laquais
Momifié d'un plaide, ouvreur de parousie gâtée
S'il te plait, dis-leur qu'ils gisent loin de l'Élysée
Allez-y au palais seigneur, l'hybris se défait
L'Orestie se paie d'aigreur: mais quel vil reflet
Mes urines sont libations à l'égard de l'odieux
Jamais ne rencontre les temples, j'en habite la banlieue
Mes mots sont des déjections qui s'égarent sur d'hauts-lieux
Un ermite comme contre-exemple, cénobite licencieux
Ce n'est pas des offrandes, mais une fronde
Observe mes dix mille mots d'offenses à la ronde
Jamais stoïque, au coin du bec toujours la fronce
Trop païen pour le cilice ma pénitence préfère les ronces
Plus de douces catilinaires, des messes en hécatombe
D'où ce cas liminaire fait des hectares d'ombres?
Du cœur des sanctuaires, une foi en grande pompe
Des pleurs de suicidaire, l'us du peintre psychopompe
L'éternel est en vacances
Sa place est donc vacante
Les aiguilles prennent de l'avance
Un nouveau trône qu'on invente
Nourri par le coup de lance
Au pied la mère se lamente
Jolie croute de semence
Comme broder sur sa mante
Les cantiques s'embrasent et sentent
L'odeur éthérée de l'essence
Les zélotes fous démentent
Du juge sa démence
Les aveugles se mentent
On sanctifie l'amante
Qui a fait messe ne danse
Les séniles s'édenten
Du golgotha, du golgotha, du golgotha, du golgotha
J'aurifie tes plaies, doreur, te farci d'affiquets
Glorifie cette haie d'horreur qui punit tes méfaits
Joli fils ou laide erreur, vain Messie tuméfié
Qui a fait fi des honneurs, jalousie de laquais
Momifié d'un plaide, ouvreur de parousie gâtée
S'il te plait, dis-leur qu'ils gisent loin de l'Élysée
Allez-y au palais seigneur, l'hybris se défait
L'Orestie se paie d'aigreur: mais quel vil reflet
Mes urines sont libations à l'égard de l'odieux
Jamais ne rencontre les temples, j'en habite la banlieue
Mes mots sont des déjections qui s'égarent sur d'hauts-lieux
Un ermite comme contre-exemple, cénobite licencieux
Ce n'est pas des offrandes, mais une fronde
Observe mes dix mille mots d'offenses à la ronde
Jamais stoïque, au coin du bec toujours la fronce
Trop païen pour le cilice ma pénitence préfère les ronces
Plus de douces catilinaires, des messes en hécatombe
D'où ce cas liminaire fait des hectares d'ombres?
Du cœur des sanctuaires, une foi en grande pompe
Des pleurs de suicidaire, l'us du peintre psychopompe
L'éternel est en vacances
Sa place est donc vacante
Les aiguilles prennent de l'avance
Un nouveau trône qu'on invente
Nourri par le coup de lance
Au pied la mère se lamente
Jolie croute de semence
Comme broder sur sa mante
Les cantiques s'embrasent et sentent
L'odeur éthérée de l'essence
Les zélotes fous démentent
Du juge sa démence
Les aveugles se mentent
On sanctifie l'amante
Qui a fait messe ne danse
Les séniles s'édenten
Credits
Writer(s): Antoine Cantiny, Jean-baptiste Alfonsi
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