Avide d'épave
Ne dérangez pas mes cercles, ne fouillez pas dans mes symboles
Je me guéris à la guerre
Et me soigne à la ruine
Fais des cures de cratères
La bombe m'est une bruine
Je profite des pestes et me drogue au drame
Je ris de vos restes sans vague à l'âme
Je me pare d'ossuaires
D'oripeaux et de runes
Salis les sanctuaires
De matière brune
Je déshérite l'Eden pour couronner l'âne
Le cri des charniers, une vague alarme
Je cicatrise aux cimetières
Me raffine à la rouille
Déchiquette les rosaires
Me maquille à la houille
Je me salis aux saints et me lave aux larmes
J'idole l'atome et me love à l'arme
Je renie les rosaires
Me languis de la rage
Je m'essuie d'un suaire
Me nourrit d'abattage
Je vérole vos vies en un vaca-arme
Fais fi des agonies et je vaque aux clames
Il est fini le temps des cathédrales, place aux ruines
Ces défunts édifices édifiant l'artifice
On est venu au temple du dédale, l'âme y est moins rude
Fin du prosélytisme pour ce trop zélé fils
Dans un ciel de reflet, les icônes fleurissent
Ils empoisonnent le miel le sucre et les épices
Volant le sacré pour assouvir leur vice
La foi un fumier aux relents d'avarice
Dans une ville de miroir, les églises pourrissent
Coulent en un fluide ivoire, impeccable immondice
La semence au mouroir, vestige d'une éclipse
Lune où l'on feint d'y voir l'impensable délice
Je me guéris à la guerre
Et me soigne à la ruine
Fais des cures de cratères
La bombe m'est une bruine
Je profite des pestes et me drogue au drame
Je ris de vos restes sans vague à l'âme
Je me pare d'ossuaires
D'oripeaux et de runes
Salis les sanctuaires
De matière brune
Je déshérite l'Eden pour couronner l'âne
Le cri des charniers, une vague alarme
Je cicatrise aux cimetières
Me raffine à la rouille
Déchiquette les rosaires
Me maquille à la houille
Je me salis aux saints et me lave aux larmes
J'idole l'atome et me love à l'arme
Je renie les rosaires
Me languis de la rage
Je m'essuie d'un suaire
Me nourrit d'abattage
Je vérole vos vies en un vaca-arme
Fais fi des agonies et je vaque aux clames
Il est fini le temps des cathédrales, place aux ruines
Ces défunts édifices édifiant l'artifice
On est venu au temple du dédale, l'âme y est moins rude
Fin du prosélytisme pour ce trop zélé fils
Dans un ciel de reflet, les icônes fleurissent
Ils empoisonnent le miel le sucre et les épices
Volant le sacré pour assouvir leur vice
La foi un fumier aux relents d'avarice
Dans une ville de miroir, les églises pourrissent
Coulent en un fluide ivoire, impeccable immondice
La semence au mouroir, vestige d'une éclipse
Lune où l'on feint d'y voir l'impensable délice
Credits
Writer(s): Antoine Cantiny, Jean-baptiste Alfonsi
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